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Les dames vertes

Les Dames vertes existent-elles ?

Est-ce que le fantôme de la "Dame verte" du château de Crathes a été filmé ?
Une journée dans un ancien château de l'Aberdeenshire a laissé une famille effrayée après l'apparition d'une silhouette fantomatique à l'arrière-plan d'une de leurs photographies.


Voir la porte à droite de la photo


 Bill Andrew de Bridge of Alford a pris la photo au château de Crathes près de Banchory lors de la récente visite de sa fille et de sa famille.

Après avoir parcouru les photographies, sa fille, Colleen, a repéré la silhouette sombre dans l'une des portes du château, qui était fermée à clé à l'époque.
M. Andrew a contacté le château pour voir s'il pouvait y avoir une explication avec une récente augmentation d'événements inexpliqués au château qui ont ensuite été révélés.

Le directeur de la propriété, James Henderson, a déclaré: «Il y a eu un certain nombre d'observations mystérieuses dans et autour du château ces derniers temps, en particulier autour d'Halloween, et les guides du château ont signalé que les choses étaient étranges. Ils ont signalé un frisson dans le dos dans une pièce autrement chaude, des bruits étranges dans un bâtiment autrement vide.

« Cette photographie pourrait-elle être liée à cela ?

 Ou, peut-être est-ce une observation de la Dame Verte.

La Dame verte est l'un des deux esprits féminins qui habiteraient le château du XVIe siècle avec la reine Victoria parmi ceux qui auraient connu sa présence. 

Qui sont les Dames vertes ?

Des témoignages rapportent que des dames blanches apparaissent un peu partout dans certains lieux de la planète, il existerait également des dames vertes...

DAMES VERTES

Les Dames Vertes sont l'objet de croyances superstitieuses dans les départements du Doubs et du Jura, et qui se montrent dans les bois et les jardins. Monnier rapporte ces fées à Iana ou la Diane celtique, et désigne les lieux où elles sont le plus en réputation. Tels sont les vergers de Maizières ; les villages d'Angerans, de Relans, de Veyria, de Graye et de Gigny ; les rives des étangs du territoire de Cages, etc...

Xavier Marmier consacre à la Dame Verte cette gracieuse description : « La Dame Verte, c'est notre péri, notre sylphide, la déesse de nos bois, la fée de nos prairies : elle est belle et gracieuse ; elle a la taille mince et légère comme une tige de bouleau, les épaules blanches comme la neige de nos montagnes, et les yeux bleus comme la source de nos rochers. Les marguerites des champs lui sourient quand elle passe ; les rameaux d'arbres l'effleurent avec un frémissement de joie, car elle est la déesse bien-aimée des arbres et des fleurs, des collines et des vallées. Son regard ranime la nature comme un doux soleil, et son sourire est comme le sourire du printemps. Le jour, elle s’assoit entre les frais taillis, tressant des couronnes de fleurs, en peignant ses blonds cheveux avec un peigne d'or, ou rêvant sur son lit de mousse au beau jeune homme qu'elle a rencontré. La nuit, elle assemble ses compagnes, et toutes s'en vont folâtres et légères, danser aux rayons de la lune, et chanter.

légende de la dame blanche , la dame verte, et la dame rouge

« Le voyageur qui s'est trouvé égaré le soir au milieu de nos montagnes a souvent été surpris d'entendre tout à coup des voix aériennes, une musique harmonieuse, qui ne ressemblait à rien de ce qu'on entend habituellement dans le monde : c'étaient les chants de la Dame Verte et de ses compagnes. Quelquefois aussi les malignes sylphides égarent à dessein le jeune paysan qu'elles aiment, afin de l'attirer dans leur cercle, et de danser avec lui. Que si alors il pouvait s'emparer du petit soulier de verre d'une de ces jolies cendrillons, il serait assez riche ; car, pour pouvoir continuer de danser avec ses compagnes, il faudrait qu'elle rachetât son soulier, et elle l'achèterait à tout prix. L'hiver, la Dame Verte habite dans ces grottes de rochers, où les géologues, avec leur malheureuse science, ne voient que des pierres et des stalactites, et qui sont, j'en suis sûr, toutes pleines de rubis et de diamants dont la fée dérobe l'éclat à nos regards profanes. C'est là que, la nuit, les fêtes recommencent à la lueur de mille flambeaux, au milieu des parois de cristal et des colonnes d’Agathe. C'est là que la Dame Verte emmène, comme une autre Armide, le chevalier qu'elle s'est choisi.

« Heureux l'homme qu'elle aime ! Heureux ce sire de Montbéliard qu'elle a si souvent attendu sous les verts bosquets de Villars ou dans le val de Saint-Maurice ! C'est pour cet être privilégié qu'elle a de douces paroles et des regards ardents, et des secrets magiques ; c'est pour lui qu'elle use de toute sa beauté de femme, de tout son pouvoir de fée, de tout ce qui lui appartient sur la terre. Il y a cependant des gens qui, pour faire les esprits forts, ont l'air de rire quand vous leur parlez de la Dame Verte, et ne craindraient pas de révoquer en doute son existence. Ces êtres-là, voyez-vous, il ne faut pas discuter avec eux, il faut les abandonner à leur froid scepticisme ». (source : leparanormal965)


La Dame Verte du Lac


 
Après un long moment sans nouveautés, voici une illustration représentant la "Dame Verte du Lac", un conte que j'écoutais quand j'étais petit et que je trouve très beau. L'histoire est celle d'une fée sortant d'un lac tous les soirs, la nuit venue. Elle est accompagnée d'un troupeau de vaches dont une qui finit par s'échapper pour vivre dans le monde des humains.

La Dame verte : un folklore purement écossais

D'après  le site france-pittoresque :

       Mythes et légendes :

     Gabriel Gravier dans Franche-Comté, pays des légendes, tome II (1982), rapporte la légende concernant la Dame verte qui habite à la Grotte de la Côte Bernard, aussi appelée la Chambre de la Dame Verte :

     "Sur le mont conique présidant à la naissance de la Furieuse et de son étroite et verdoyante vallée, l'ancien château de Vaux-Grillet a laissé quelques vestiges. C'est près des ruines de ce castel que, selon Rousset, se tenait une dame verte. Elle prenait un malin plaisir à entraîner à sa suite les voyageurs attardés, à les faire marcher à travers les forêts, les broussailles et les ronciers, jusqu'à ce que leurs vêtements fussent réduits en lambeaux.
     Pour Désiré Monnier - dont Charles Thuriet et Louis Martin ont repris la version - la dame verte habitait dans les bois d'Andelot, au bout des Côtes-Bernard. Elle y avait une grotte, appelée Chambre de la Dame Verte. Elle fréquentait la fontaine d'Alon, proche des Champs-Chrétiens. Des gens de Thésy, d'Aresches, d'Andelot, et probablement d'autres villages de la région de Salins, avaient assez souvent rencontré cette dame verte. Pourtant son souvenir serait sans doute oublié aujourd'hui si l'aventure de Jean Badaud n'était venue en quelque sorte l'immortaliser.
     "C'était vers 1800. Badaud, de son véritable nom : Cousin, demeurait à Andelot. Âgé de 50 à 55 ans, il n'était donc plus un jouvenceau. Mais allez donc empêcher la sève de monter dans un vieil arbre ! Alors qu'il revenait vraisemblablement de Salins, où il avait acheté des étoupes, notre bonhomme rencontra la dame verte. Celle-ci, occupée à remettre sa jarretière, montrait donc une jambe au galbe plein d'éloquence. Manquant d'une retenue que l'attitude de la dame ne pouvait guère lui inspirer, Badaud s'empressa d'offrir son aide, et peut-être même suggéra-t-il une promenade forestière :
« Descendons à l'ombre du bois,
La belle,
Descendons à l'ombre du bois. »
     Feignant d'accepter l'invitation, la fée prit le bras de son admirateur et l'entraîna, légère et moqueuse, à travers les taillis, les buissons, les marais, les fondrières. Bientôt fatigué d'un tel manège, notre homme demanda grâce. Mais la dame verte continuait sa marche, comme si elle n'entendait rien.
     Nous l'avons vu, Badaud rapportait avec lui des étoupes, c'est-à-dire de la filasse tirée du chanvre ou du lin, et destinée à la quenouille des fileuses. Un bras occupé à tenir le paquet d'étoupes sur son épaule, l'autre solidement serré sous celui de la dame verte, notre pauvre homme avait perdu toute envie de batifoler, d'autant que sa compagne l'entraînait dans sa course endiablée en chantant, ironique, ce refrain monotone :
« Filons tes étoupes, mon ami ; filons tes étoupes ».
     Ils les filèrent si bien que, partout sur leur passage, elles restaient accrochées aux branches des arbres, aux épines des haies et des buissons. Quand la dame verte daigna le laisser en paix et s'éloigner, notre pauvre homme était fourbu, certes, mais il ne possédait plus le moindre morceau d'étoupe. On devine l'accueil «triomphal» que dut lui réserver sa femme, à son retour au logis.
     Badaud avait-il vendu ses étoupes pour boire, ou après boire ? Les avait-il perdues ?
     Dans le Val-d'Héry, on évoquait autrefois l'aventure du Petit Poulet, qui, plus téméraire que notre homme d'Andelot, avait poussé l'audace jusqu'à oser prendre par la taille la dame verte.
     Si l'on en croit Camille Aymonier, « les femmes de Pont-d'Héry racontent volontiers cette histoire à leurs maris, aux environs de l'âge ingrat ! »"

DAMES VERTES

Selon Roger Mignot, auteur de Les Fées franc-comtoises (1984) qui réunit divers témoignages des habitants de la région de prédilection des Dames vertes, nous transmet celui-ci, à propos de la Baume de Gigny :
"Voici ce qu'écrivait le docteur Gaspard, natif du village de Gigny : "Il y a une dame verte dans mon pays natal. Mon enfance a été bercée de contes de la dame verte ; et je ne sais combien j'ai connu de gens qui l'ont vue ou qui l'ont entendue passer près d'eux. Quelles sont les faneuses qui n'ont pas occasion d'en parler, lorsque l'on fauche la grande prairie, surtout le pré des Roses, et du côté des grottes ! Elle et ses compagnes s'y réunissent. On pourrait juger de leur multitude par l'étendue qu'elles foulent ensemble, lorsque l'on voit les herbes et les épis s'incliner sous leurs pieds légers. Cette réunion de femmes divines sur le territoire de Gigny a pu paraître assez remarquable à nos ancêtres pour avoir motivé l'imposition de ce nom : Gyné, gynaicos en grec signifient femme, et Giniacus est le nom latinisé de Gigny." Et concernant la Grotte de Fontaine noire sur la commune de Les Nans : "Cette dame taciturne et triste sait se montrer gracieuse à l'occasion. Elle aime se promener près de la Fontaine Noire qui coule au bas de la montagne. Lorsque des personnes étrangères la rencontrent, ils la saluent avec respect, mais se sauvent apeurées lorsqu'ils se rendent compte que c'est la dame verte du château de la Berne. Une couturière du nom de Françoise Petit, du village de Supt, la rencontra dans sa vie, plusieurs fois sur son passage, et plus particulièrement à proximité de la Fontaine Noire. Finalement, terrifiée, elle renonça à habiter aux Nans et quitta définitivement la région."(source : luminessens)

DAMES VERTES

 

La Dame verte : un folklore purement écossais


Nous allons voir aujourd'hui les Dames vertes qui hantent les anciens châteaux et dont les contes sont racontés sur toute la longueur de l'Écosse, du château Comlongon de Dumfriesshire au sud jusqu'au château de Mey à l'extrémité nord du continent.
 
La Dame Verte est un esprit unique. Elle est plus souvent décrite comme une fée plutôt que comme un fantôme. Elle n'est certainement pas une personne légèrement catégorisée avec tous les brownies ou Gruagachs. Chaque femme qui apparaît comme une «dame verte» porte une riche robe verte qui atteint habituellement le sol. C'est pourquoi on la désigne habituellement comme une «dame verte». Sa peau n'est pas verte; sa robe l'est. À part ça, il est difficile de généraliser sur l'apparence d'une dame verte. Dans les légendes les plus sombres, la Dame Verte est un démon et la robe recouvre son corps velu et caprin. Dans d'autres histoires, elle est maudite avec des sabots pour les pieds, et la robe les cache. Ces descriptions concernant les femmes vertes peuvent être des fées sombres et démoniaques.  La tradition du corps de chèvre se rapporte à une autre catégorie d'esprits des Highlands : les Glaistig. En fait, la Dame verte peut être appelée une Ghlaistig uaine, «la Glaistig verte». Les Glaistigs sont des esprits qui étaient autrefois des femmes de haut rang, ou du moins la maîtresse d'une maison. Chacune d'elle a été mise sous un enchantement. Elles n'aiment pas les chiens, préfèrent être seuls, protègent les maisons et favorisent les imbéciles et les gens de faible intelligence. Bien sûr, c'est un autre domaine dans lequel les traditions se confondent entre les fantômes, les esprits et les fées. (source : luminessens)

Les Glaistigs vertes sont rarement vues, mais il y a des histoires de Glaistigs d'Ardnacaillich (la maison des Macquarries), du château de Donolly, de Mernaigh, de Dunstaffnage, et de beaucoup d'autres endroits. Dans la plupart des cas, elle s'appelle simplement la Dame Verte. L'une des plus célèbres est la Dame verte de Skipness Castle, de Loch Fyne. Elle a protégé sa maison et la famille pendant des siècles. Plusieurs fois, elle a créé une confusion surnaturelle parmi les ennemis qui avaient prévu d'attaquer le château. Après leur départ de Skipness, leur esprit revint, mais alors qu'ils se dirigèrent vers le château, ils se retrouvèrent confus. Dans le château de Stirling, se trouve une célèbre Dame verte. Les hypothèses sont divergentes à son sujet. Elle était une pauvre fille, désespérée, séparée de son amour, prise au piège, affamée dans les murs du château pendant le siège du roi Édouard de cette grande forteresse. La Dame verte était la fille d'un gouverneur du château qui était fiancée à un officier en garnison dans ces lieux. "Supposément", Le pauvre homme a été accidentellement tué par le père de la fille et dans le désespoir et l'angoisse, elle se jeta des créneaux trouvant la mort sur les rochers à 250 pieds plus bas. D'autres racontent un conte très différent. Ils prétendent que la Dame verte était une servante de Marie Stuart. Selon une légende populaire, elle a sauvé la reine après que les rideaux de son lit à baldaquin aient pris feu.

La Dame verte : un folklore purement écossais


Des cas connus sont florès. Dans ses murs du XVIe siècle, le château de Crathes, situé à 15 miles à l'ouest d'Aberdeen et à 3 miles à l'est de Banchory, traque la Dame verte, un spectre désolé dit être un signe annonciateur de malheur pour la famille Burnett. La Dame Verte apparaît toujours dans la même pièce, faisant les cent pas près de la cheminée, berçant parfois un enfant dans ses bras. La reine Victoria est comptée parmi les visiteurs du château qui l'ont vue, mais sa véritable identité reste enveloppée de mystère. Certains disent qu'elle est l'apparition d'une servante qui est tombée enceinte hors mariage et a fui le château pour ne plus jamais être vue. Mais une découverte macabre prétendument mise au jour alors que le château était en cours de rénovation dans les années 1800 raconte une histoire beaucoup plus sinistre. On dit que sous le foyer de la cheminée, les ouvriers ont découvert les restes squelettiques d'une femme et d'un enfant. Ces âmes malheureuses étaient-elles les victimes du jeu déloyal ? La vérité derrière leur destin ne sera jamais connue. Elle n'a peut-être pas été aperçue depuis de nombreuses années, mais une chose est certaine : tous ceux qui osent faire un pas dans la chambre de la Dame verte ressentent un indicible effroi. Sa présence semble encore durer.
 
Durant une visite du château en 2016, une famille se trouva effrayée après qu'une figure fantomatique est apparue dans le fond d'une de leurs photographies. M. Andrew a contacté le château pour voir s'il pourrait y avoir une explication avec une récente augmentation des événements inexpliqués au château alors à venir à la lumière. Le gérant James Henderson a déclaré : "Il y a eu un certain nombre d'observations mystérieuses dans et autour du château récemment, en particulier autour d'Halloween, et les guides du château ont rapporté que les choses avaient paru étranges. Ils ont rapporté un froid dans le dos dans une pièce chaude, des bruits bizarres dans un bâtiment par ailleurs vide." "Cette photographie pourrait-elle être liée à cela ? Ou, peut-être c'est une observation de la Dame Verte." Mais cette photographie peut être liée à la paréidolie, un reflet ou un éblouissement et notre cerveau l'interprète comme une femme, ou bien un canular d'Halloween du propriétaire des lieux.


Mais cette croyance en des Dames vertes semble beaucoup plus prosaïque qu'il n'y parait. Apparemment,  l'apparition d'une Dame verte serait «le plus souvent rencontrée avant une catastrophe majeure». C'est un motif folklorique (ou un élément narratif) - qui prévient les vivants - qui est commun au folklore de l'Angleterre et de l'Écosse. Une autre preuve de l'origine folklorique de la Dame Verte vient du fait que l'Écosse semble être la patrie du fantôme de couleur verte, en particulier la "Dame Verte". Ensuite, les attentes des gens concernant les morts changent avec le temps et le lieu, de même que les spectres perçus. La profonde particularité iconographique du vert comme couleur dominante des fantômes écossais est révélatrice : elle suggère qu'une base surnaturelle est improbable et qu'elle est plutôt attribuable à la tradition écossaise. Rien de tout cela ne suggère que les gens n'ont jamais "vu" la Dame Verte - ou du moins une "silhouette verte brumeuse".  Mais la condition sous laquelle le fantôme a été perçu - alors que le percepteur était engagé dans une activité de routine, est révélatrice, puisque les expériences d'apparitions sont souvent liées à de telles périodes de rêverie. Dans cet état dissociatif, le subconscient peut mettre une image spectrale qui semble ainsi momentanément superposée à la scène visuelle.  (source : taigong788.skyrock)

 La maison la plus hantée d’Angleterre


« La maison la plus hantée d’Angleterre », voilà ce que prétend avoir découvert aujourd’hui, à la suite de minutieuses recherches, M.Harry Price, secrétaire du comité d’investigations psychiques de l’université de Londres.

Il s’agit d’une vieille demeure bâtie en pierre sombre d’un petit village de l’Essex. Construite vers 1865, sur les fondations d’un monastère du XIIIe siècle, elle comprend vingt-cinq pièces et se trouve au milieu de vastes terrains, à travers lesquels coule un ruisseau. On y voit encore les ruines d’un tunnel qui jadis conduisait à un couvent de nonnes à Bures, situé à quelques kilomètres de là.

La légende veut qu’au temps où le monastère existait encore, un moine essaya de s’enfuir avec une jeune religieuse de Bures. Ils partirent dans une vieille calèche noire tirée par deux chevaux bais mais furent bientôt rattrapés. Le moine fut pendu haut et court et la nonne crucifiée vive sur le mur du couvent

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Presbytère de Borley.

Il y a quelques années, alors que la maison hantée était la propriété de trois sœurs, l’une d’elles, la plus jeune, à peine âgée de 25 ans, vit apparaître une nonne dans les jardins. Le fantôme disparut aussitôt. Un curé acheta en 1929 la résidence et de nouveau des manifestations extraordinaires se produisirent, y compris l’apparition de la nonne, à des heures régulières. Les sonnettes de la maison se mirent à tinter, les pierres à se détacher de la maçonnerie, les portes à se fermer à clef toutes seules.

Tous ces phénomène ont été soigneusement enregistrés par M. Price qui a en personne visité la maison hantée. Depuis des années, il a assisté lui-même à des apparitions et a fait noter les faits troublants par des amis qui l’accompagnaient.

En 1930, un nouveau curé loua la maison et les manifestations spiritualistes se firent de plus en plus nombreuses. Le malheureux homme entendait la nuit des bruits de sabots de chevaux retentir sur le pavé à l’extérieur. Il était réveillé à tout moment par des pas, la nuit, et finit par quitter la maison.

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Harry Price, le chasseur de fantômes.

Un couple assez âgé M. et Mme Robinson vinrent alors habiter la maison hantée. Les sonneries retentirent, des odeurs délicates de lavande pénétrèrent la nuit entre 11 heures et minuit. Mme Robinson, rentrant un soir chez elle, reçut un violent coup de poing sous l’œil gauche. Un jour qu’elle était au lit, dans la matinée, elle fut violemment jetée au plancher à trois reprises. Quant à M. Robinson, il reçut un vigoureux coup de sa propre brosse à cheveux sur la tête. Mari et femme, une nuit, reçurent sur la tête une douche d’eau froide pendant leur sommeil.

Plusieurs de ces phénomènes ont été vus par d’autres témoins. M. Price, qui possède un important dossier sur cette affaire, va d’ailleurs publier un livre sur le résultat de ses investigations qui, selon lui. constitueront le cas le plus extraordinaire de psychie.

Source : taigong788

Alors, qu'est-ce qu'une dame verte ?


Pour certains, la Green Lady est un élément de la nature, un peu comme un brownie, et ils sont exclusifs au Royaume-Uni. Pour d'autres, elle a un croisement avec le glaistig de la légende écossaise. Le glaistig est une forme d'esprit que l'on trouve généralement dans les Highlands. Le lien avec le nom apparaît à travers un nom alternatif pour le glaistig - le maighdean uaine, ou Green Maiden.

Les dames grises ou blanches sont célèbres dans les histoires de fantômes britanniques. Mais qu'en est-il de la dame verte ? Cliquez ici pour en savoir plus sur 4 châteaux avec une dame verte résidente.
Incroyable ce que vous pouvez faire avec Photoshop… © Icy Sedgwick
Selon Fiona Broome, le glaistig fait référence aux femmes qui étaient « la maîtresse d'une maison ». Ces femmes enchantées "n'aiment pas les chiens, préfèrent être seules, protègent les maisons, et favorisent les imbéciles et les personnes "d'intellect faible"" (2008).

Malgré cette description légèrement négative, ces esprits bienveillants protègent une maison et la famille à l'intérieur, un peu comme la banshee irlandaise. Mais contrairement à la banshee, lorsque la famille déménage, la Dame verte reste. Elle protège ensuite la prochaine famille à emménager. Cela la rend beaucoup plus situationnelle et plus liée à la terre et à la propriété que les familles individuelles.

Apparemment, les fermiers croyaient fermement en Green Ladies et pensaient que ces esprits protégeaient leur bétail. Dans ces contes, les dames menaient le bétail à l'abri avant qu'une tempête n'éclate ou ne les empêche d'être volées.

Dans certaines légendes, la Dame verte est également liée à l'eau. Elle se présente dans une maison, trempée jusqu'aux os, et demande un abri (Pelham 2016). Si la famille la laisse entrer pour qu'elle puisse se réchauffer, elle reste et protège leur maison. Je ne trouve aucune mention de ce qu'elle fait s'ils disent non, alors nous supposerons simplement qu'elle passe à la maison voisine. 

Mais pourquoi apparaît-elle en vert ?


Dans une version de la légende, la glaistig était une noble mortelle. Dans certains contes, les fées exaucent son souhait de devenir l'une d'entre elles. Dans d'autres, une fée la maudit et elle finit par devenir un être immortel avec des pattes de chèvre. La robe fluide cache ces jambes bestiales. Je ne sais pas pourquoi cela se traduirait par une robe verte mais voilà.

Certains pensent que l'esprit est simplement celui d'une femme qui est morte alors qu'elle portait une robe verte et qui passe l'éternité à arborer la couleur. J'ai trouvé plus facile de trouver des exemples de cette dernière interprétation, alors sans plus tarder, allons visiter cinq châteaux écossais et gallois qui abritent une dame verte résidente…

1 – La Dame verte du château de Stirling

 
Le château de Stirling possède plusieurs esprits colorés, mais nous allons nous concentrer sur la Dame verte. On pense qu'elle est une servante de Mary Queen of Scots. Une version de l'histoire accorde à la servante la seconde vue, dont la prémonition d'un désastre la faisait craindre pour la sécurité de la reine.

 

 Château de Stirling par Stirling Council, partagé sous (CC BY 2.0)


Reconnaissante envers les habitants de Stirling pour leur aide dans le passé, la reine lui a permis de passer la nuit dans sa chambre à coucher pour veiller sur elle. La bonne alluma un cierge pour tenir l'obscurité à distance mais s'assoupit. L'odeur de fumée et la luminosité des flammes ont réveillé la servante, mais elle a eu du mal à réveiller la reine. Heureusement, elle a réussi à la faire sortir de la pièce, mais beaucoup pensent que les flammes léchant sa propre robe verte ont causé des blessures auxquelles elle n'a pas pu survivre (Stirling Ghost Walk 2009).

Elle a été vue autour du château et certains pensent qu'elle cherche sa maîtresse.

Une autre légende dit que la Dame verte était la fille d'un commandant du château. Elle avait également une liaison avec l'un des soldats sous les ordres de son père. Lorsque son père a fait fusiller le soldat, elle s'est jetée de la tour d'Elphinstone.

Le château de Stirling a également une dame rose, qui marche du château de Stirling à l'église de Holyrood. Certains pensent qu'elle est une veuve de guerre à la recherche de son mari, mais d'autres suggèrent qu'elle est elle-même Mary Queen of Scots.

Quelle que soit la femme de couleur que vous voyez, faites attention de ne pas la regarder dans les yeux. La légende note que vous ne verrez jamais une autre aube si vous le faites…

2 – La Dame verte du château de Caerphilly



Gilbert de Clare a construit ce château du XIIIe siècle à Mid-Glamorgan, au Pays de Galles. Gilbert a épousé une princesse française, Alice d'Angoulême. Un chevalier, Gruffudd le Bel, visita le château et attira l'attention d'Alice. Le couple est devenu amoureux jusqu'à ce que Gruffudd avoue la relation à un moine.

Château de Caerphilly par Nick, partagé sous (CC BY-NC-ND 2.0)
Le frère à deux visages a raconté l'affaire à Gilbert, qui a renvoyé Alice en France et pendu Gruffudd. Lorsque Gilbert a envoyé un mot à Alice au sujet de l'exécution de son amant, elle est tombée morte de choc. Bien qu'elle soit en France à l'époque, son esprit hante maintenant le château de Caerphilly, vêtue d'une robe verte qui, selon certains, représente l'envie de Gilbert.

Si vous passez par le château de Caerphilly, faites attention aux remparts. La plupart des observations se produisent là-bas, alors peut-être qu'Alice fait encore des allers-retours, attendant le retour de l'esprit de Gruffudd.

3 – Le Château de la Dame Verte de Crathes


Le château de Crathes du XVIe siècle dans l'Aberdeenshire possède sa propre Dame verte. Elle fait les cent pas dans une seule pièce près de la cheminée. Parfois, elle apparaît seule, d'autres fois, elle tient un bébé. Même la reine Victoria en a été témoin (VisitScotland, sans date). La reine a rapporté avoir vu une brume verte flotter dans une pièce. Il a ramassé une figure spectrale de la taille d'un enfant et le couple a disparu dans la cheminée (The Scotsman 2016). 



Château de Crathes par Les Dunford, partagé sous (CC BY-NC 2.0)
Personne ne sait qui elle est. Comme pour de nombreux fantômes féminins, certains pensent qu'elle était une servante du XVIIe siècle qui est tombée enceinte. En tant que femme célibataire, enceinte d'un membre de la famille Burnett, elle n'avait pas un grand avenir devant elle. Ou avait-elle un avenir ? Dans les années 1800, des ouvriers ont découvert les squelettes d'une femme et d'un enfant sous les pierres du foyer lors de rénovations (The Scotsman 2016).

Les visiteurs remarquent un sentiment d'effroi ou de froid extrême lorsqu'ils entrent dans sa chambre. Si elle est vue, cela peut annoncer un danger, voire la mort, pour la famille Burnett. C'est un peu inquiétant alors qu'une famille en 2016 ait pensé qu'elle aurait pu la capturer en arrière-plan d'une photo de famille !

(source : icysedgwick)


Les Fleurs des Fées

 Saviez-vous que chaque fleur de l’aubépine abrite une petite fée ? 


 

Que les elfes se cachent sous les racines des sapins et que le trèfle détient ce curieux pouvoir de les rendre visibles à nos regards ?

PLANTES FEES 

Des fleurs merveilleuses !

J'ai photographié cette fleur de platycodon (photo ci-dessous) dans mon jardin, il y a quelques années, je n'ai jamais retrouver ce petit personnage au centre qui me faisait penser à une jolie ballerine sur d'autres fleurs. Mystère !

Les Fleurs des Fées

Des fleurs qui attirent les fées...
 
Jacinthe des bois

Il est dit qu’elle attire les fées à danser dans votre jardin. À Beltaine, faites un bracelet de cheville avec ces fleurs pour attirer les fées bienfaitrices à vous.
 
PLANTES FEES 

Trèfle

Une herbe sacrée des fées. Le trèfle, de toutes variétés, les attire irrésistiblement. Semez-en dans votre cour et elles viendront les jours de fête. Déposez sept grains de blé sur un trèfle à quatre feuilles et vous pourrez voir la fée de cette plante.

PLANTES FEES

Sureau

Utilisé pour la préparation d’un vin de fée. Ces baies peuvent être lancées dans le feu pour inviter le petit peuple à une réunion. Faites un vin de maison avec ces baies et vous pourrez être sûr de ne plus jamais avoir des invites assoiffées ! Il est dit dans certains contes que quand un Homme boit de ce vin du même Goblet qu’une fée, il pourra les voir, et ce, durant toute sa vie de mortel.

PLANTES FEES

Digitale

Cette plante ne devrait pas être ingérée. Même si certaines recettes l’incluent dans leurs préparations. Elle est utilisée dans des médicaments pour le cœur, mais prise longtemps, ses effets secondaires ne sont vraiment pas agréables. Ses dommages sont dangereux. Lavez-vous bien les mains après avoir manipulé cette plante. Toutefois, cette plante, suspendue à votre porte d’entrée, invitera les fées à y entrer. Mise dans un talisman, cette plante vous permettra d’être baigné dans une lumière divine, produite par les fées qui vous entoureront.

PLANTES FEES

Bruyère

La bruyère est une sorte de clé. Elle permet d’ouvrir un portail entre notre monde et Faërie. Faites une offrande de cette fleur à Baltaine pour attirer une bonne fée dans votre jardin et rendre hommage à la reine des fées.
 

Lilas

Cette magnifique fleur odorante attire les fées et les esprits dans votre jardin. Le lilas offert plaira aux fées et à la reine des fées.

PLANTES FEES

Gui

La plante la plus sacrée des Druides. Cette plante est celle qui enferme le plus de magie. Dans des charmes magiques, utilisez du gui cueilli au solstice d’été pour donner plus de puissance dans vos rituels. Les fées percevront vos gestes et sauront alors vos intentions.

PLANTES FEES

Pivoine

La pivoine était utilisée autrefois pour protéger les enfants contre le kidnapping par des fées. Alors, cette fleur éloigne toutes les fées. Elle vous protégera si vous avez fait la rencontre de mauvaises fées. Mais ne le portez pas si vous ne savez pas de quel côté penchera la fée que vous devrez rencontrer. Portez là que si vous savez de qui vous désirez vous protéger.

PLANTES FEES

Pavot

Le pavot permet de voir les fées dans nos rêves. Faites un oreiller avec des fleurs de pavot, fraîches. Vous pouvez ajouter de la lavande pour adoucir le rêve et vous détendre ; ainsi que des fleurs de trèfle. Cet oreiller vous permettra de rêver et de discuter avec le petit peuple. (Il est possible que cela se passe en astral. Alors, ne vous en étonnez pas, elles savent comment vous faire « décoller ».)

PLANTES FEES

Primevère

Planté dans le jardin ou suspendu à votre porte d’entrée, la primevère attire la compagnie des fées. Si vous en trouvez sous votre voiture, ne les laissez pas mourir. Les fées en seront choquées. Il est préférable de les faire pousser dans un conteneur à jardin. Attachez un ruban rose autour du conteneur en chantant :

« Rose sacrée, entend ma prière
pour votre protection, ceci est le lien »

PLANTES FEES

Rose

Les roses sont les fleurs qui attirent le petit peuple, surtout les fées (comparé au trèfle). L’odeur sucrée de cette fleur incite les esprits des éléments à prendre résidence près de vous. Elle est utilisée comme offrande aux fées, à la Reine des Fées, durant les cérémonies. Ayez-en toujours sur vous, les fées vous accompagneront. Si vous désirez en planter chez vous, choisissez un rosier sauvage. En le plantant, bénissez-le avec ces mots :

« Je demande à une fée,
de venir et de bénir ces jeunes fleurs.
Un air frais elle respirera aujourd’hui,
que ses racines poussent loin dans la terre de la Déesse.
Fées, faites de ces fleurs vôtre,
par votre magie et la mienne le temps nous donnera fleurs ! »

PLANTES FEES

Thym

Porter cette herbe augmentera, votre habilité à voir les fées. Suspendu au pied de votre porte ou sur le bas de la fenêtre invitera les fées à entrer dans votre maison (source : aubedesfees)Aller en bas

(source : aubedesfees)

Les herbes à fées

Les Fleurs des Fées

Les fées des fleurs arborent les caractéristiques des plantes dont elles sont les gardiennes. Ainsi, la fée du rosier, gracieuse et fragile, est auréolée d'une douce lumière. Pour rappeler les propriétés toxiques de la ciguë, la fée qui lui est attachée a l'apparence d'un squelette. La pillywiggin anglaise est une minuscule fée, de la taille d'une abeille, qui volette aux alentours des fleurs sauvages poussant au pied des chênes.

La fée de la primevère et celle du myosotis donnent le pouvoir de découvrir les trésors cachés. Mais il faut se garder de faire un bouquet comportant moins de treize primevères, à moins d'en compléter le nombre avec des violettes, sinon le bouquet portera malheur.

Les Fleurs des Fées


Il existe des " herbes à fées" qui sont leur entière propriété, et qu'il ne faut ni couper ni rapporter chez soi. Parmi ces herbes taboues, citons le thym sauvage, ou la jacobée et l'ivraie, qui servent de nids aux fées. Il faut également se garder des pervenches, appelées" violettes des sorcières" dans le Somerset, ou des digitales, nommées " gants de fées". Les imprudents qui s'aventurent à cueillir des jacinthes des bois se retrouvent instantanément prisonniers des fées, et n'en sont libérés que si quelqu'un vient les délivrer. Le même risque menace les coupeurs de tulipes des jardins, sur lesquelles fées veillent particulièrement.

Les Fleurs des Fées

Certaines herbes à fées peuvent toutefois être ramassées sans effets néfastes, comme les fougères la veille de la Saint-Jean, dont les graines ont le pouvoir de rendre invisible. Glissées dans chaussures, les feuilles d'armoise, permettent de courir une journée sans éprouver la moindre fatigue.

Les fées sont également attachées à sept plantes magiques, dont les humains peuvent faire l'usage, à condition de respecter les règles de Féerie. Il s'agit de l'euphraise, de la mauve, de l'achillée, de la verveine, de la véronique, de la brunelle. Elles préservent de toutes attaques occultes à condition de les cueillir à midi précis, par journée ensoleillée et en période de pleine lune. L'herbe de la Saint-Jean ou de Saint -Jean cueillie le 24 juin et portée en talisman autour du coup ou dans la poche a le pouvoir d'éloigner les sorcières et de préserver des attaques du démon.

   
Herbe de Saint-Jean :

Il s'agit du lierre terrestre, du millepertuis, de l'armoise. Tous sont appelés " herbe de Saint-Jean" et non herbe de la Saint-Jean.

Les Fleurs des Fées

Les arbres à fées

Certains arbres sont placés sous la protection des fées, et ceux qui se permettent d'y toucher encourent de grave danger!; Les chênes, notamment, sont des arbres sacrés que les humains ne doivent abimer sous aucun prétexte. Le bûcheron qui avait abattu un chêne séculaire dans la forêt de Rennes, près de la fontaine de Saint-Roux éprouva jusqu'à la fin de sa vie un tremblement dans les membres. Celui qui abattit vers 1840 le chêne Marié, près duquel on échangeait des serments, se tua en tombant du haut d'un peuplier qu'il élaguait. Quant aux chênes bénits de Cuse, voici ce qu'on dit à son sujet : " Avant 1830, existait près de Cuse une forêt, aujourd'hui détruite, dans laquelle depuis des siècles on respectait une douzaine de chênes énormes que l'on appelait " les chênes bénits"; on y allait en procession et en pèlerinage, et plusieurs étaient ornés de croix et de madones; le jour de la Saint-Pierre on venait aussi danser à leurs pieds. Vers 1832, l'administration les fit abattre, et les bonnes femmes de Cuse, qui considérèrent cette mesure comme une impiété, disaient tristement :" on a coupé nos chênes bénits nous allons avoir de mauvaises récoltes". Et les vieilles femmes prétendent que depuis on n'a pas eu d'aussi abondants moissons ni d'aussi belles vendanges qu'auparavant.

Les Fleurs des Fées

Les frênes sont également des arbres à fées. Dans la mythologie nordique, les Nornes filaient les mailles du destin à l'ombre du frêne Yggdrasil, planté à coté de la fontaine de Urd. En Angleterre , on vénérait jadis certains frênes sacrés qu'il ne fallait coupé sous aucun prétexte, si l'on voulait pas attirer sur soi le malheur ou la foudre. Dans le Somerset, le frêne, tout comme le sorbier, préserve les troupeaux des attaques des sorcières et des esprits malins.

En Franche-Comté, le hêtre, ou fayard est appelé "fau", c'est à dire fée. En Suède, les tilleuls sont considérés comme des arbres à fées. L'aulne est un arbre magique. Un paysan irlandais s'apprêtait à couper la branche d'un aulne lorsque, de loin, il vit des flammes s'élever de sa ferme. Il s'y précipita mais, une fois sur place, il ne remarqua ni flamme ni cendre. Il retourna donc à son aulne mais la même vision la perturba une nouvelle fois. Ne tenant pas compte de l'avertissement, il coupa la branche de l'arbre, sans se soucier du feu qui ravageait ses bâtiments. Lorsqu'il rentra chez lui, il ne restait que des ruines fumantes.

Les Fleurs des Fées

Le sureau abrite le plus souvent une sorcière qui a pris l'apparence d'un arbre pour mieux tromper ses victimes. Lorsqu'on entaille son écorce avec une lame de couteau, il se met à saigner. L'aubépine, le prunier et le noisetier servent de nid aux fées, qui s'abritent derrière leurs branches. La plupart des épineux et des ronces sont d'ailleurs habités par les êtres du Petit Peuple.

Photo d'un arbre dont la forme fait penser à un gros animal

Les Fleurs des Fées

Une sorcière et son chien étrange rencontre sur un chemin de randonnée !



Ancienne civilisation de Fontainebleau

Les traces d'une mystérieuse civilisation perdue de l’Europe

 dans la forêt de Fontainebleau

GRAVURES FONTAINEBLEAU

Une civilisation ancienne et inconnue habitait-elle autrefois la forêt française
 de Fontainebleau ?
 
Qui a fait les étranges sculptures découvertes sur les murs des grottes les plus étroites ?

Qui étaient les êtres mystérieux aux trois doigts représentés 

sur des rochers anciens dans la forêt ?

GRAVURES FONTAINEBLEAU

Qui sont les auteurs de l’écriture mystérieuse et non déchiffrée trouvée dans des tombes anciennes au fin fond de la forêt ?

La forêt de Fontainebleau est située à environ 60 km au sud-est de Paris. D’une superficie de 280 km², c’est l’une des plus grandes et des plus belles forêts de France.

Aujourd’hui, les paysages magnifiques et fantastiques de la forêt sont la raison pour laquelle cet endroit est devenu une attraction touristique populaire. Le week-end, la forêt de Fontainebleau est visitée par des milliers de personnes qui veulent fuir la capitale, se promener et profiter de la beauté de la nature.

Cependant, dans les temps anciens, la situation était différente.

 La forêt a une longue histoire.

forêt de Fontainebleau

Dans la forêt de Fontainebleau, il y a beaucoup de très gros blocs rocheux.

Les origines connues de la forêt de Fontainebleau remontent à l’an 1000 environ. Pendant des milliers d’années, cette forêt ancienne a été plus ou moins isolée du monde extérieur. Peu de gens, à part quelques criminels, ont eu le courage d’entrer dans l’ancienne “forêt de Bière”, l’ancien nom de la forêt. Même les criminels hésitaient à pénétrer dans cette immense forêt, mais ses grottes sombres et étroites et ses grands arbres centenaires offraient une cachette parfaite pour les prisonniers évadés et les hors-la-loi.

Des légendes anciennes disent que la forêt de Fontainebleau était hantée

Selon la légende, la forêt était hantée par un groupe d’êtres mystérieux.

forêt de Fontainebleau

Les gens croyaient que le Grand Chasseur ou le Chasseur Noir gardaient le Parc et défiaient tous ceux qui essayaient de passer par là. Ils étaient toujours accompagnés d’une meute de chiens vicieux. Ces légendes effrayaient les visiteurs. Il en résulta que la faune et la flore et toute la forêt restaient pour la plupart inexplorées. Les gens ordinaires ne visitaient pas la forêt, ni le jour, ni la nuit…

Mystérieuses sculptures anciennes d’êtres inconnus

Un grand nombre d’inscriptions, de dessins et de signes curieux et inexpliqués ont été découverts dans les grottes et sur les pierres de la forêt de Fontainebleau. Ces représentations anciennes couvrent plus de 2 000 km².

forêt de Fontainebleau

La forme de certains rochers est inhabituelle. Crédit image : www.france-voyage.com

Certains dessins représentent des êtres remarquables qui ont un corps rectangulaire, pas de cou, des yeux creux et un nez en forme de U. Dans de nombreux cas, il leur manque des jambes et ils n’ont que trois doigts !

Symboles anciens non déchiffrés, un casse-tête pour les scientifiques

Les dessins dans la forêt de Fontainebleau sont accompagnés d’un grand nombre de symboles non déchiffrés. Il est très difficile de déterminer l’âge des signes mystérieux gravés sur les murs.

Les archéologues ont découvert des croix, des cercles, des lignes et des motifs structurés qui semblent tous d’origine préhistorique.

forêt de Fontainebleau

De nombreux symboles antiques inconnus ont été découverts cachés sur les rochers de la forêt de Fontainebleau.

Un certain nombre de symboles et de signes anciens ont été gravés très profondément sur des pierres et des murs de grottes dans les endroits les plus difficiles d’accès.

Dans certains cas, le passage de la grotte était si étroit que les chercheurs n’ont pu passer qu’un seul bras à l’intérieur pour toucher la gravure en forme de filet. Pourquoi quelqu’un graverait-il un symbole ou un signe que personne d’autre ne peut voir ? Le véritable but de ces signes et symboles anciens reste un mystère.

Traces d’une civilisation perdue et inconnue vieille de mille ans

Une civilisation ancienne, aujourd’hui disparue, habitait-elle autrefois la forêt de Fontainebleau ? Les archéologues et autres scientifiques qui ont étudié les anciennes gravures rupestres ont des raisons de croire que les gens vivaient dans certaines des grottes de la forêt il y a des milliers d’années. Cela signifierait que la forêt est plus ancienne qu’on ne le pensait et que nous sommes tombés sur les traces d’une civilisation perdue.

Ancienne civilisation de Fontainebleau.

L’histoire ancienne de la forêt de Fontainebleau est négligée.

Au début des années 60, Robert Gonzo, archéologue amateur, découvre des tombes néolithiques au milieu de Fontainebleau. L’une d’elles est située sur des blocs géants. On ne sait pas si les blocs sont naturels ou délibérément érigés par des gens de la préhistoire. À l’intérieur de la tombe, M. Gonzo a trouvé plusieurs petites sculptures et tablettes de pierre.

Certains scientifiques ont rapidement étiqueté les sculptures en pierre comme des formations naturelles et l’affaire a été classée. Les tablettes, cependant, étaient plus intéressantes et déconcertantes pour les chercheurs qui les ont examinées. Les tablettes étaient recouvertes d’idéogrammes qui indiquent un système d’écriture.

Cela signifie qu’une civilisation avancée capable d’écrire habitait l’Europe bien avant qu’elle ne soit communément acceptée par les historiens traditionnels.

Évidemment, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que les idéogrammes gravés sur les tablettes découvertes dans la forêt de Fontainebleau font en fait partie d’une ancienne écriture inconnue. Cependant, sur la base d’autres découvertes anciennes en Europe, comme les tablettes de Tărtăria et les symboles Vinca, il est possible qu’une civilisation ancienne et inconnue, capable d’écrire, ait habité la forêt de Fontainebleau il y a des milliers d’années.

Certaines roches de la forêt de Fontainebleau représentent des animaux qui n’appartiennent pas à cette région géographique.

On y trouve des pierres en forme d’éléphant, de phoque et de rapace. Il y a aussi de grandes sculptures en pierre qui représentent des gens et vous pouvez clairement voir un visage !

GRAVURES FONTAINEBLEAU

(photo : la gazette)

GRAVURES FONTAINEBLEAU

GRAVURES FONTAINEBLEAU

(photos : foret-fontainebleau)

Bien sûr, la question demeure : les sculptures en pierre dans la forêt de Fontainebleau sont-elles des formations naturelles ou les sculptures d’une mystérieuse civilisation qui ont voulu commémorer les animaux dont ils ont été témoins dans leur vie quotidienne. Cette race inconnue a-t-elle fait des sculptures de pierre à leur propre image ?

Quelqu’un vivait dans la forêt de Fontainebleau il y a des milliers d’années. Quelqu’un a sculpté des symboles étranges, non déchiffrés, et des êtres avec trois doigts. Quelqu’un a écrit des tablettes que nous ne pouvons pas déchiffrer à ce jour…

pétroglyphes du massif de Fontainebleau

Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh
(Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

pétroglyphes du massif de Fontainebleau

Qui étaient ces gens ? D’où viennent-ils ? Pourquoi ont-ils disparu ?

En vérité, l’histoire de la forêt de Fontainebleau est négligée et ce lieu ancien mérite plus d’attention. La forêt de Fontainebleau attend encore que l’on découvre son véritable passé…

Les anciens secrets de la civilisation perdue qui a vécu ici sont gravés sur les vieilles pierres et les murs des grottes.

Personne ne peut nous dire l’identité de la race mystérieuse qui habitait cette région.

Il n’y a plus de témoins… à part les vieux arbres et les rochers…

Source : Ancient Pages – Traduit par Anguille sous roche

Des gravures rupestres en forêt de Fontainebleau

Dans la forêt de Fontainebleau, les hommes préhistoriques puis historiques ont laissé des œuvres d’art. Mais il faut se glisser sous les rochers et dans les interstices de roches pour les découvrir.

Des gravures rupestres en forêt de Fontainebleau  
Le trou du Sarrazin, une petite grotte couverte de gravures rupestres, essentiellement des sillons (Villeneuve-sur-Auvers). Emmanuel Breteau

Un paysage chaotique et mamelonné où chênes, pins sylvestres et châtaigniers poussent entre de gros blocs en grès gris, alternant avec un sol sableux, parfois très blanc, recouvert de bruyères et fougères séchées par les premiers froids…

Nous sommes à une cinquantaine de kilomètres de Paris, dans la forêt de Fontainebleau. Dans le massif des Trois-Pignons, plus précisément.

Des blocs creux à l’intérieur

Là, au détour d’un chemin sinueux bien connu des initiés du Groupe d’études, de recherches et de sauvegarde de l’art rupestre (Gersar), on tombe sur un petit couloir séparant deux gros blocs de grès qui se sont disjoints il y a plusieurs millions d’années.

Curiosité de la nature, certains de ces blocs sont creux à l’intérieur, formés à la suite d’une « cimentation du sable » : celui-ci, resté par endroits sous forme de fine poudre, s’est répandu au dehors quand les blocs de grès se sont fendus.

Découvrant ces parois à la fois abritées et cachées, des humains s’y sont faufilés et y ont dessiné des gravures. « Mais pour voir ces œuvres d’art primitives, il faut faire preuve de souplesse », prévient Alain Bénard, 69 ans, naturaliste de formation et président de l’association.

Un art rupestre à base de lignes droites

Dans l’un des rochers, en grande partie muré et donc plongé dans le noir, il faut engouffrer la partie supérieure de son corps puis, à l’aide d’une lampe de spéléologue, balayer le sol et les parois, et laisser glisser son regard en suivant les milliers de lignes droites et orthogonales constituant des grilles, jusqu’au fond de la grotte. À la fin de cet exercice pour le moins inhabituel, on se prendrait presque pour un félin prisonnier d’une immense cage.

En fait, « il s’agit de rainurages en forme de grilles, de quadrillages évoquant des tablettes de chocolat ou des grilles de prison, bref d’un art rupestre à base de lignes droites, non figuratif, répétitif, codifié que, faute d’éléments indicateurs, on ne peut dater que d’après le style, en l’occurrence celui de l’époque mésolithique (entre environ 10 000 et 5 000 ans avant J.-C.), explique Alain Bénard (2). L’artiste de l’époque ne pouvait tracer que des lignes droites pour des raisons techniques : il ne possédait que des lames en grès – appelées gravoirs –, plus rarement en silex, à peine plus solide que le grès qu’il entaillait. Hors de question, donc, de tracer des courbes », précise l’archéologue.

« Les objets bougent et s’enfoncent inexorablement »

Tout comme ses ancêtres de Lascaux ou de Chauvet, il pouvait néanmoins profiter des courbures de la paroi et créer, par une sorte de magie, des formes à trois dimensions. « En plus, l’un des blocs abrite un cheval de l’époque paléolithique (entre – 15 000 et – 12 000) et un pubis féminin, tandis que l’autre arbore un cerf, animal peu représenté », poursuit-il.

Ces abris ornés n’étaient pas habités, mais étaient cachés et servaient probablement de lieux de rites ou de culte. En effet, « la grande majorité des abris sous roche ne constituent pas un site archéologique avec des restes d’objets, de foyer ou d’ossements, ce qui complique la datation », indique Colas Guéret, post-doctorant en archéologie à l’université Paris 1.

Spécialiste de l’analyse des traces et des émoussés (arêtes) de la tranche des lames de grès, permettant d’en déduire l’usage précis, Colas Guéret est tracéologue. « De plus, le sol étant sableux, les objets bougent et s’enfoncent inexorablement, diminuant les chances de les exhumer aujourd’hui », poursuit-il.

Des gravures rupestres en forêt de Fontainebleau  

Représentation d’un cervidé, dans l’abri de la Ségognole, forêt des Trois-Pignons (Noisy-sur-École). / Emmanuel Breteau

« On estime à 2 000 le nombre d’abris ornés »

Un peu plus loin, on doit littéralement ramper comme un lézard pour se faufiler dans la grande fissure horizontale d’un rocher et déboucher sur une petite grotte. Dans la lumière de la lampe, superposés aux quadrillages typiques du mésolithique, surgissent un magnifique cavalier tracé à l’époque médiévale, ainsi qu’une « triple enceinte », trois carrés encastrés à l’instar de poupées russes, symbole chrétien du XIIe au XIVe siècle.

Un peu plus loin émergent plusieurs figures anthropomorphes, bras écartés, parfois dotés de trois doigts à chaque main. « Cette tridactylie pourrait être un marqueur culturel du VIIIe millénaire », avance prudemment Alain Bénard.

Des gravures rupestres en forêt de Fontainebleau  

Personnage tridactyle, dans l’abri du mont Aiveu, forêt de Fontainebleau. / Emmanuel Breteau

Dans un dernier abri, enfin, disposé tout en longueur et bas de plafond, on découvre tout un ensemble de quadrillages du mésolithique, ainsi que des gravures d’objets guerriers de l’âge du bronze (épée, bouclier, pointes de lance), et une croix sur socle. « On estime à 2 000 le nombre d’abris ornés, dont seulement 10 % ont été relevés à ce jour », résume Alain Bénard. Ce qui, en termes de quantité de gravures, en fait le second site après celui de la vallée des Merveilles et du mont Bégo (Alpes-Maritimes) qui, lui, date du néolithique/âge du bronze.

(source : la-croix)

 
 

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