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L'effet d'Oz, un étrange effet

 L'effet d'Oz, un étrange effet

Plusieurs personnes témoignent que le temps semble suspendu, arrêté...suite à l'observation d'un ovni.

EFFET D'OZ

« L’effet d’Oz » a cette particularité de conserver le témoin en pleine lucidité, et il constate que l’environnement change. Le vent ne fait plus bouger les feuilles des arbres, les insectes et les oiseaux ne chantent plus. Il n’y a aucun bruit. Et chose particulièrement étrange le temps semble suspendu, arrêté. Si la rencontre à lieu près d’une route, même fréquentée, aucune automobile ne circule alors. Certains témoins ont indiqué qu’ils avaient un goût métallique en bouche.
La PERCEPTION et la CONSCIENCE sont les « facteurs » qui permettent au témoin de rapporter son vécu.

Qu’elle est la réalité qui se passe ?

 Dans UFO Reality (1983), l'ufologue britannique Jenny Randles a noté que certains témoins d' OVNI éprouvent une «sensation d'être isolés ou transportés du monde réel dans un cadre environnemental différent ...Cela s'appelle le« Oz Factor », d'après le conte de fées, "le magicien d'Oz".

Jenny Randle a qualifié d’effet d’OZ, les modifications que crée un OVNI à l’environnement du témoin.

Aimé Michel s’était longuement interrogé sur les divers aspects de ces phénomènes qui sont simultanés.
Cependant, l’effet d’OZ n’est pas constant lors de RR3 ou RR4. Maurice Masse à Valensole (France) fut « neutralisé » par un rayon lumineux, et n’a pas vécu la panoplie des phénomènes regroupés sous le vocable « effet d’OZ ». Il en est de même pour le promeneur du lac Lintau (Allemagne). Il se trouvait pourtant au plus proche d’un engin qu’il a pris pour un manège forain.
Pour définir l’effet d’OZ, nous n’avons que les témoignages des personnes qui l’ont vécu.
En ce cas, comme pour bien d’autres, la phrase de A. Hyneck est plus que pertinente ; « il ne s’agit pas de savoir si cela s’est passé, mais si le témoin relate la réalité ».
La présence d’un OVNI perturbe les moteurs des automobiles, le fonctionnement des montres, la réception des images télévisuelles, l’alimentation en électricité.

Lorsque « l’effet d’OZ » se passe c’est le témoin qui le vit ou le subit.
Le témoin se trouve en présence d’un OVNI et il a la conscience, donc la perception et le jugement qui lui permettent de constater que l’environnement est instantanément changé.

Cela n’est pas une règle générale, A. Rosalès rapporte dans « Humanoïds Studies » le cas de promeneurs qui dans la nuit ont vu une lumière se déplacer. Ils l’ont observée durant 20 à 30 minutes, puis ils sont rentrés chez eux. En fait, ils avaient perdus 3 heures de leur temps sans aucun souvenir. (Il n’a pas été pratiqué de régression hypnotique)

L’OVNI joue avec le temps. Le témoin pense que sa rencontre a duré 10 minutes et il s’aperçoit qu’il a « perdu » deux heures de sa vie.
Se peut-il que l’OVNI joue aussi avec l’espace ?

EFFET D'OZ

Le témoin garde la perception de l’environnement végétal, voire urbain.
L’OVNI établit-il une zone de sécurité ?

Peut-il créer une « bulle » d’espace temps dans laquelle le témoin serait « enfermé » ?
Ou peut-il induire un état modifié de conscience chez le témoin ? Lui « distillant » des perceptions.
Il y a un autre phénomène qui n’est pas lié à « l’effet d’OZ » et que les OVNI génèrent fréquemment ; l’effet calorifique. Les exemples sont nombreux ; les militaires du fort de Itaipu au Brésil (3 Novembre 1957), René Gilham à Terre Haute en Indiana (6 novembre 1957), et bien d’autres dans toutes les parties du monde.
Cet effet calorifique, entraîne des brûlures, des conséquences ophtalmiques, des lésions.

Cependant lorsqu’un témoin subit « l’effet d’OZ » il ne souffre d’aucun de ces maux.
Pourtant comme les témoins qui sont victimes de l’effet calorifique, la personne qui est sous l’emprise de « l’effet d’OZ », est à proximité immédiate d’un OVNI.
Voici un élément qui interroge. L’effet calorifique serait-il un accident ? « L’effet d’OZ » un acte choisit, prémédité ?
Cette interrogation restera sans réponse, mais il est possible de proposer des pistes de réflexions.
L’effet calorifique semble moins fréquent actuellement que dans les années 50/60.
Est-il le résultat d’une mauvaise manœuvre des entités qui pilotent les Ovnis ?
Est-il lié à l’utilisation d’une technologie qui ne prenait pas en compte les risques possibles pour les observateurs ?
Est-il un acte délibéré, si oui pourquoi ?
L’effet dit électromagnétique est sans conséquence apparente pour les témoins.
Cet effet calorifique, à l’inverse de l’effet électromagnétique, pourrait être un acte déterminé et non pas la conséquence aléatoire d’une technologie.
Il est pourtant tentant dans l’hypothèse du « bon extraterrestre », d’imaginer qu’il serait le résultat involontaire d’une technologie.
Nous n’avons pas de réponse.

EFFET D'OZ

Les témoins de « l’effet d’OZ » ne remarquent pas de modifications sur l’engin qui est à leur proximité. Ni déploiement d’une antenne, ni rayons lumineux, tout se passe dans un spectre d’ondes invisibles. Lesquelles nous n’en savons rien. Il est regrettable que des médecins ne se soient pas mobilisés pour tenter de déceler si cet effet, et d’autres, avaient une incidence sur l’état de santé général du témoin.
C. Malanga propose pour les abductions une hypothèse qui pourrait s’appliquer à « l’effet d’OZ ».

Pour lui, l’abducté serait « extrait » de la réalité alors que celle-ci continue à se dérouler. Exactement comme si on prenait l’image d’un film qu’elle était figée, le film continuant à avancer. (CF Scénario abduction).
« L’effet d’OZ » serait une sorte d’abduction durant laquelle le témoin est transporté dans une dimension autre. L’OVNI conservant son apparence et celle du lieu où se produit la rencontre.
Un autre constat plaide en faveur de cette hypothèse ; lorsqu’un témoin subit « l’effet d’OZ » puis est abducté, il relate que l’intérieur de l’engin est beaucoup plus spacieux que le modeste engin qu’il estimait à 3 ou 4 mètres de diamètres et la moitié en hauteur.
Cette proposition implique de nombreuses questions.
(source : philosovni)

 EFFET D'OZ

Des sensations étranges...

Phénomène visuel (boule lumineuse, ovni émettant des lumières scintillantes) et/ou auditif (bourdonnement, série de "bips"). Le décor familier bascule dans l'étrangeté (silence inquiétant). Paralysie.
Apparition d'entités (qui s'approchent de la voiture ou du lit). Sentiment de présence.
Influence hypnotique, importance du regard, communication télépathique. Assurance qu'aucun mal ne sera fait. Perte de conscience (missing time).

Départ du témoin : à travers les murs, sur un rayon de lumière, en hors corps. L'entrée dans l'ovni n'est pas remémorée. Quelquefois l'ovni rejoint un vaisseau mère. A l'intèrieur de l'ovni. Sujet déshabillé puis soumis à un examen médical. Prélèvements d'échantillons de tissus, de chair, d'organes, piqûres, injection de liquides.
Influence des êtres pour rassurer le sujet. Examen du mental et du psychisme. Intervention de type chirurgical ayant un rapport avec la reproduction. Visite des autres pièces de l'ovni. Aperçu de la science des aliens (technologie, résultats des expériences génétiques et de métissage, présentation des enfants hybrides).
Rencontres avec d'autres aliens. D'autres abductee se trouvent également dans l'ovni.
Autres examens psychologiques et mentaux. Projection d'images de catastrophes. Messages. Manipulation mentale.

Retour (décidé de façon abrupte par les aliens), découverte du missing time Le sujet se retrouve parfois dans un endroit où il n'était pas allé. Répercussions : grande fatigue après l'expèrience. Conséquences physiques : quelquefois cicatrices, marques, douleurs, infections. Dans d'autres cas, guérisons. Conséquences psychologiques et spirituelles. Au début : panique, phobies, insomnies, anxiété. Pour certains, transformation de l'être : changement d'intérêts, de conceptions, élargissement de la conscience, dons psychiques.
Structure tirée du livre Enquête sur les enlèvements extraterrestres, par Marie-Thérèse de Brosses, ed Plon.

Quelques témoignages

Caroline (Paris - France)

Il y a environ une quinzaine d'années, je devais avoir 12 ans et mon frère 6, nous étions dans le jardin par un très bel après-midi d'été et le ciel était parfaitement bleu. Aucun nuage, un soleil éclatant.

Nous étions encore petits et nous nous apprêtions à aller faire de la balançoire lorsque nous avons vu sur notre gauche quelque chose d'intensément lumineux. Ce n'était pas très haut mais c'est arrivé très rapidement juste devant nous, à quelques mètres. L'objet s'est arrêté au-dessus d'un vieil arbre mort, il était légèrement plus haut que le toit de la maison mais juste en face de nous. Cela ressemblait à un disque, légèrement conique sur le dessus et un peu moins en dessous. Sur ce que l'on pourrait appeler "la tranche" il y avait un halo de lumières de toutes les couleurs mais l'ensemble était d'une blancheur de "flash"... difficile à expliquer, même si cette image restera à jamais gravée dans nos têtes.

Le plus étonnant, je crois, fût "l'après". C'est comme si pendant que nous étions figés face à cet objet, totalement insonore, nous avions perdu la notion du temps. Impossible de dire combien de temps ce face à face a duré. Nous avions l'impression d'être complètement enracinés dans le sol, de ne plus pouvoir bouger.

Nous sommes sortis de cet état léthargique, mon frère et moi, lorsque ma mère a accouru vers nous. Elle se trouvait dans la maison à ce moment-là et d'après ce qu'elle nous a raconté plus tard, la maison s'est assombrie d'un seul coup et la ligne du téléphone est devenue brutalement mauvaise, raison pour laquelle elle s'est inquiétée et est venue nous voir.

Ce n'était pas quelque chose d'anodin, ni de banal, c'était étrange, beau et inquiétant. Cela ne ressemblait à rien de ce que l'on avait vu auparavant et puis ce silence... La taille aussi, je n'en n'ai pas encore parlé, mais l'objet devait bien faire une dizaine de mètres de diamètre. Quelque chose de surréaliste qui stagne au dessus de vous pendant x secondes ou minutes, sans bruit, sans rien...mais qui vous laisse comme sortis d'un coma. Si j'ai recouvert assez vite un état normal, mon frère, lui, a été profondément choqué. Il a dû être mis sous calmants pendant plusieurs jours, refusant de sortir et cauchemardant toutes les nuits... enfin maintenant il est guéri bien sûr...

Bien sûr, ma mère avait averti la gendarmerie et l'armée. Ils ont répondu qu'ils n'avaient testé aucun appareil de ce type alors...

Mais cette image d'objet incroyable n'est pas prête de quitter nos esprits.

EFFET D'OZ

Leslie (France)

En juin-juillet 1997, j'ai été témoin d'un phénomène qui, je suis sûre, avait quelque chose de paranormal car en fait, pour raconter en bref, nous étions sur la route d'Ermenonville pour aller à la Mer des Sables et, pour aller plus vite, nous avons pris une nationale. Il était moins de 10h du matin, c'était désert, et à notre gauche comme à notre droite se trouvait un champ qui s'étendait à perte de vue.

On avançait quand soudain on a vu quelque chose qui au départ ressemblait à un arbre (ma mère a d'abord cru que la route était barrée), mais plus on s'approchait plus on s'est rendu compte qu'en fait ce n'était pas un arbre mais deux personnes vêtues de noir, sur des motos noires avec des "visières" comme des "Vespa", tout cela était à même pas 50m de nous (nous sommes 5 à avoir été témoins, donc de ce côté-là, je sais que ce n'est pas une hallucination), qui fonçaient vers nous. Au fur et à mesure que l'on avançait, "ça" avançait aussi, toujours côte à côte, car ils étaient deux. Ils avaient une apparence floue au départ mais après ils sont devenus plus nets (étant donné qu'au départ ils étaient flous on aurait pu croire que c'était des formes humaines liquéfiées mais après ils se sont solidifiés en apparence).

Mes parents, qui étaient à l'avant, ont constaté que la voiture avançait moins et que la radio qui était allumée sur la station, celle que l'on met quand on prend la route (100.7 je crois), se déréglait toute seule. Au moment ou ces choses sont apparues alors là elle s'est coupée net. Mais bon, on a pensé que c'était juste parce qu'on était à la campagne, mais en fait ces deux choses s'approchaient dangereusement et tout d'un coup se sont fondues dans le côté gauche du champ (vers le nord).

Nous étions à quelques mètres quand ces motards se sont dirigés vers le champ, de façon horizontale, sans faire les manoeuvres habituelles que devraient faire des motos. Ils sont rentrés dans le champ sans bruit, sans froisser les champs de blé qui n'avaient pas encore étés moissonnés.

Nous avons continué et nous avions peur car si c'était des motos, étant donné qu'elles s'étaient rapprochées à environ 20m, on aurait entendu le bruit puisqu'elles roulaient, et bien non, rien!!! Donc, après qu'elles se soient fondues dans le décor, nous nous sommes arrêtés pour voir s'il n'y avait pas un chemin dans le champ, une trappe, une entrée secrète, et non, il n'y avait rien, le blé était intact. Stupéfaction chez tout le monde.

Le pire c'est que la radio était revenue comme avant et que la voiture roulait normalement. Le soir, par toupet, nous sommes passés par le même endroit, le champ des deux côtés était rasé, mais c'était un énorme champ qui n'aurait pas pu être rasé en 8h (oui car nous sommes repassés en gros il était moins de 18h).

Le ciel était bleu, totalement dégagé, le vent était faible, il faisait assez chaud.

(source : lesovnisdumode)


Gérard (Isère - France)

Je devais avoir dix-sept ans à l'époque et j'étais en vacances chez mes grands-parents dans le département de l'Ariège (Le Pla 09460). Il devait être quatre ou cinq heures de l'après-midi et je me trouvais avec un camarade sur un chemin de terre qui suivait la base d'une colline, le ciel était très clair.

Je me rendis compte au bout de quelques minutes que quelque chose avait changé dans notre environnement, le silence était total comme juste avant un orage, pas le moindre chant d'oiseau ou de bruit d'insectes. Je levais la tête pour regarder le ciel et au-dessus de nous, à la verticale de la colline, un long fuseau argenté faisait du sur place. Il devait être à moins de cent mètres d'altitude et paraissait immense, nous distinguions parfaitement sa structure. Aucun hublot ni ouvertures apparentes, pas de dérives, pas de gouvernes, pas de motorisation ni d'ailes. J'étais à l'époque dans une école de formation aéronautique et l'engin ne ressemblait à aucun plus lourd que l'air de ma connaissance.

La chose resta plusieurs minutes au-dessus de nous sans bouger. Nous avons agités les bras pour faire des signes mais l'engin restait comme figé puis, lentement, sans aucun bruit, il pris la direction du sud et avec une monstrueuse accélération disparut dans le ciel sous un angle ascensionnel de 50/60 degrés.*****source : nousnesommespasseuls)

Période dont certains témoins d'observations d'OVNI ne gardent aucun souvenir

EFFET D'OZ

Pouvant affecter des durées allant de quelques minutes à quelques jours, le phénomène de temps manquant (traduction direct de l'anglais missing time) est une forme d'amnésie souvent associée aux abductions? et à certaines observations d'OVNI.

Les victimes du temps manquant ne remarquent pas nécessairement immédiatement que quelque chose d'anormal leur est arrivé et ne s'en aperçoivent souvent qu'en regardant l'heure ou en essayant de reconstituer la chronologie de leur témoignage.

Les souvenirs des événements qui ont eu lieu durant le « temps manquant » reviennent parfois au témoins durant leurs rêves ou sous hypnose et consistent souvent en une abduction par des extraterrestres?. La fiabilité de ces souvenirs est toutefois critiquée, puisqu'ils sont susceptibles de relever de la confabulation? ou d'être influencés par l'hypnotiseur.

« Missing Time » (1983), livre de Budd Hopkins consacré aux abductions

En psychologie, le temps manquant peut être dû à un souvenir réprimé parce qu'il était traumatisant et est l'un des symptômes du trouble de la personnalité multiple. Un souvenir refoulé n'est cependant pas nécessairement authentique, certains attribuent des témoignages de temps manquant à des hallucinations.

Exemples

L'affaire de l'abduction de Betty et Barney Hill (1961) semble être l'un des plus anciens témoignages dans lequel l'idée de temps manquant apparaît, sinon le premier.

On peut également citer :

    1967 : Abduction de Herbert Schirmer?
    1976 : Affaire des abductées du Kentucky?
    1976 : Cas des abductés de l'Allagash?
    1978 : Abduction du caporal Valdes?
    1979 : Rencontre de Val Johnson?
    1980 : Abduction d'Alan Godfrey?
    1993 : Abduction de Kelly Cahill?
(source : paranormal-encyclopedie)


Glamis Castle, et ses 7 fantômes

 Glamis Castle, et ses 7 fantômes

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

On dit du château de Glamis qu'il serait le plus hanté d’Écosse mais certains disent qu'il serait aussi le plus hanté du Monde! D'histoires en légendes ce n'est pas moins de 7 fantômes qui seraient référencés à Glamis.

Les 7 fantôme de Glamis

Le plus célèbre d'entre eux est celui du second Lord de Glamis, cet homme était un joueur invétéré, ce qui fait que lorsqu'un jour un étranger se présenta à la porte et lui proposa une partie de carte, sa passion pris le pas sur sa méfiance. Les deux jouèrent durant des jours et des nuits, et des cris étaient la seule chose que les domestiques pouvaient percevoir de l'autre côté de la porte. L'un d'eux voyant le dimanche, jour du Seigneur, approché, tenta d'entrer dans la pièce afin de prévenir son maître qu'il était temps de stopper la partie, le jeu étant interdit en ce jour sacré. Lord Glamis aurait répondu qu'il n'arrêterait pas de jouer, quitte à jouer avec le Diable lui-même. Les deux hommes considérés comme possédés, furent emmurés vivants dans leur pièce de jeu. Depuis on continue d'entendre les cris des deux joueurs dans le château. La pièce existe toujours et on dit que seul 3 personnes au Monde connaîtraient son emplacement.

Curieusement dans le ciel d'une photo prise le 28 juillet 2010 par Neil Howard, on peut deviner ce visage !

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE   GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE   GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

Trois personnages féminins se promènent toujours dans le château :

*La première dite Dame Grise n'est autre que Janet Douglas, lady Glamis, qui fût victime de la haine de James V. A la mort de son mari, Janet devînt une proie facile pour James qui l'emprisonna avec son fils, sous un faux prétexte de sorcellerie. Elle fût brûlée vive mais son fils fût épargné. A la mort de leur bourreau, le fils de Lady Glamis fût libéré et c'est à se moment que commencèrent les apparitions de sa mère autour de la chapelle du château. Elle se promènerait suivie de bruits sourds de coups à la recherche de sa projéniture.

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

Janet Douglas, la Dame grise du château de Glamis.

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

   La seconde, serait une jeune fille qui se promènerait la bouche dégoulinante de sang, avec un regard complètement perdu. La légende veut que cet esprit soit celui de la fille d'une des domestiques à qui on aurait coupé la langue pour avoir trop parlé.

*La troisième n’apparaitrait que sous forme d'un spectre blanc dans la nursery, elle balancerait le berceau d'un enfant mort-né en poussant de longs gémissements et des lamentations.

Glamis abrite aussi l'esprit d'un jeune domestique noir. Son histoire est dramatique. Ses collègues ne sachant pas quoi faire de lui et le trouvant trop encombrant, l'envoyaient souvent s'asseoir sur une pierre sous un arbre, il y restait des heures durant jusqu'à ce qu'on lui dise de rentrer. Un soir en hiver, tous l'oublièrent. Ne voulant pas désobéir aux ordres qui lui avaient été donnés, resta la nuit durant sur son cailloux et mourut de froid. Aujourd'hui, on le verrait souvent assis sous son arbre ou tournant autour de la pierre lors des nuits froides écossaises.

Les deux derniers fantômes du château sont Jack the Runner, qui traverse les sous-sols en courant, et la silhouette d'un soldat souvent apperçu sur les toit de la demeure.

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

Mon expérience : Toujours lors de mon voyage en Ecosse, j'ai eu la chance de faire une étape à Glamis, de part son cadre et son histoire assez tourmentée, le château se prête particulièrement aux histoires de revenants. Les intérieurs sont vraiment magnifiques et extrêmement riches en meubles et vaisselles. L'atmosphère du château donne un léger frisson lorsqu'on y pénètre, est-ce les légendes qui font froid dans le dos ou est-ce quelques esprits tourmentés qui aiment à taquiner le visiteurs...nul ne le sait.

A voir à Glamis absolument : la seule représentation du Christ avec un chapeau.

(source : paramystere.123 - hellystar)

Le monstre de Glamis

 Glamis.jpg

La légende la plus connue est celle du Monstre de Glamis, un enfant affreusement difforme, né en 1821, fils ainé du 11e comte George Bowes-Lyon et de son épouse Charlotte Grimstead, arrière-arrière-grands-parents de Elizabeth Bowes-Lyon, la reine-mère. Selon l'histoire, il aurait été gardé reclus dans le château toute sa vie, et ses chambres murées après sa mort. Une version alternative de la légende serait qu'un vampire nait à chaque génération de la famille et est gardé à l'intérieur des murs de ces chambres. Une vieille histoire raconte que des invités auraient accroché des serviettes aux fenêtres de chaque pièce pour tenter de trouver les chambres murées du monstre. Lorsqu'ils regardèrent le château de l'extérieur, de nombreuses fenêtres n'auraient pas montré les serviettes. Cette légende peut être inspirée par l'histoire réelle des Ogilvie. Quelque part dans les murs épais de presque cinq mètres se trouve une chambre remplie de crânes, où la famille Ogilvie cherchant protection contre le Clan Lindsay serait morte de faim emmurée et violé. Enfin, un autre monstre aurait habité dans le Loch Calder à proximité de Glamis.

La dame grise


 

GlamisWide.JPG

Une petite chapelle se trouve dans le château avec des sièges pour 46 personnes. L'histoire donnée aux visiteurs par les guides du château prétend qu'un siège est toujours réservé pour la dame grise (Grey Lady), un fantôme qui habiterait le château et que l'on penserait être Janet Douglas, épouse du 6e seigneur de Glamis ; accusée de sorcellerie, elle fut torturée afin de la faire avouer, puis envoyée au bûcher à Édimbourg en 1537. D'après les guides, la chapelle est toujours utilisée régulièrement par la famille mais personne n'a le droit de s'asseoir sur le siège de la dame grise. Sir David Bowes-Lyon (1902 – 1961), l'un des oncles maternels de la reine Élisabeth II, se promenant sur la pelouse une nuit après le souper, déclara avoir vu une fille s'agrippant aux barreaux d'une fenêtre et regardant fixement dans la nuit. Alors qu'il allait lui parler, elle disparut soudainement, comme si quelqu'un l'avait arrachée de la fenêtre.

GLAMIS LE PLUS HANTE DU MONDE

Jouer aux cartes avec le diable

Earl Beardie (identifié comme étant soit : Alexander Lyon, 2e Lord Glamis ; soit : Alexander Lindsay, 4e comte de Crawford au XVe siècle) était invité au château. Une nuit, il demanda à jouer aux cartes alors qu'il était ivre et ses hôtes refusèrent son offre car c'était le jour du sabbat. Furieux, il déclara qu'il jouerait avec le diable lui-même. Un inconnu se présenta alors au château et demanda si Beardie souhaitait un partenaire aux cartes. Ils commencèrent à jouer dans une des chambres et, plus tard, les serviteurs entendirent des hurlements et des malédictions proférées venant de la pièce. L'un d'eux jeta un coup d'œil à travers le trou de la serrure et l'histoire raconta qu'un jet de lumière l'aurait blessé. L'inconnu disparut, emportant l'âme de Beardie avec lui. De nombreuses personnes prétendent avoir entendu des cris et des bruits de dés ; on prétend que le comte continuerait de jouer aux cartes avec le diable.

Glamis dans la fiction

  • Dans la tragédie Macbeth de Shakespeare, le personnage de MacBeth réside au château de Glamis. Cependant, le personnage historique de MacBeth n'avait absolument aucun rapport avec le château.
  • Kelley Armstrong, auteure canadienne de fantasy, utilise le château dans son roman Haunted (2005). La légende du monstre de Glamis y est reliée au démon Dantalion, grand duc des enfers.
  • La légende du monstre est également reprise par Grant Morrison, scénariste écossais.
  • Les 7 fantômes de Glamis

 


Les chronomirages, ces étranges phénomènes

 Les chronomirages, ces étranges phénomènes

CHRONOMIRAGES

Les chronomirages sont des phénomènes mystérieux qui restent insuffisamment étudié. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils sont connus de l’humanité depuis des temps très anciens.

La première mention faite d’« étranges mirages » apparaît déjà dans des sources égyptiennes antiques.

Qu’est-ce qu’un chronomirage ?

Est-ce une illusion optique collective, ou bien un phénomène unique à l’issue duquel on peut voir des événements qui se sont produits dans le passé ? Alexandre Makhov, photographe, qui a été directement confronté à ce phénomène, a répondu à cette question à La Voix de la Russie :

« La première fois que j’ai assisté à un chronomirage, c’était durant un voyage d’affaires en Crète. Je n’avais alors jamais entendu parler du phénomène des Drosoulites qui se produit au pied du château de Frangokastello. Le spectacle était incroyable. Si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux, je n’y aurais jamais cru.

A juste quelques mètres au-dessus de la mer, s’est déroulée une véritable bataille. On pouvait même entendre le choc des épées et des armures. J’ai saisi mon appareil photo pour immortaliser ce qui se passait, mais mon équipement n’a pas pu capturer l’image. Par la suite, les habitants de la région m’ont raconté que j’étais loin d’être le premier à voir les Drosoulites. Ils sont connus dans le monde entier. Depuis, je suis devenu un « chasseur » de chronomirages. »

Il convient de distinguer les chronomirages des mirages ordinaires. A savoir qu’il ne s’agit pas d’un simple phénomène atmosphérique qui permet, du fait de reflets optiques, de voir des événements qui se déroulent au même moment à un autre endroit. Les chronomirages sont des images visibles d’événements réels qui ont eu lieu dans le passé, ou dans certains cas, qui auront lieu dans le futur.

Certains scientifiques qui ont étudié ce phénomène supposent que les chronomirages sont des tunnels temporels singuliers, qui peuvent avoir un grand potentiel scientifique. Il y a aussi des exemples de cas où des individus sont tombés dans des chronomirages. Après cela, ils ont dit se sentir « épuisés et déprimés ». Il est possible que dans ces zones, le rayonnement géomagnétique soit extrêmement élevé, et qu’il agisse aussi sur la psyché humaine.

L’une des caractéristiques spécifiques des chronomirages est l’impossibilité de les prendre en photo, mais aussi de les filmer ou d’en faire un enregistrement audio. Le phénomène ne peut être vu que par des yeux humains. Il y a plusieurs hypothèses pour expliquer la nature des chronomirages. L’une des plus curieuses est celle d’Henry Silanov sur la zone anormale de Novochopersk. Selon lui, il existe un champ spécial que nos ancêtres nommaient  : La Chronique d’Akachi, qui est une bande magnétique qui enregistre tous les événements et toutes les images. Dans certaines conditions, on peut les voir, et voir des événements passés. Alexandre Makhov estime qu’une étude sérieuse des chronomirages pourrait être très utile à la science dans le futur :

« En tant que photographe, je trouve très regrettable qu’il soit pour l’instant physiquement impossible de capturer la beauté mystérieuse des chronomirages et de les montrer aux gens. Peut-être que certains porteraient un regard tout à fait différent sur cette réalité dans laquelle nous vivons. Le monde est beaucoup plus complexe et plus intéressant que nous le pensons. Qui sait, et si les chronomirages étaient vraiment des « tunnels dans le temps » reliant le présent avec le passé.»

Outre les Drosoulites, des chronomirages de grande ampleur ont été vus en Chine, c’est ce que l’on appelle la Ville Fantôme. Il y en a aussi en Russie, à Miasnoï Bor, la tristement célèbre forêt de la région de Novgorod, où durant la Seconde Guerre mondiale, il y a eu de violents combats et où de nombreux soldats soviétiques et allemands sont morts.

CHRONOMIRAGES

 Les Drosoulites

A 2 km de distance de Kallicrates Village se trouve Frangokastello une forteresse Vénitienne après la quelle la région est nommée. La forteresse a été bâti en 1371 pour protéger la côte des attaques de pirate.A l'entrée principale il y existe encore des symboles venitiennes et la sculture du lion de Saint Marc.


 Selon un mythe local un phénomène étrange apparait le jour ou s' est passé une bataille entre les grecs et les turques en 1828, dans laquelle le commandeur grec et 350 de ses combattants ont été tue.
Les "DROSOULITES" apparaissent! Des ombres de combattano à cheval et à pied s'avancent vers Frangokastello.
Ce phénomène d'apparition se manifeste au début du juin, juste avant le lever du soleil. Bien qu'il semble être un mirage, on n'a pas réussi de trouver une explication scientifique satisfaisant consternant les "DROSOULITES"!(source : kallicratesvillage)

Le combat des ombres

Sous sommes au début de mai et déjà le vent d’Afrique change en fournaise le printemps crétois. Sur une petite plage du nord de l’île chemine une caravane de mulets, en route pour les montagnes Blanches d’où l’on peut voir, par beau temps, Cythère et même le Péloponnèse …

Mais au lieu de prendre la route d’Eskifou vers l’intérieur, le chef muletier poursuit le long de la côte. Guthrie, un touriste anglais, le rappelle en arrière.

  – Excusez-moi, Monsieur ! dit l’homme qui porte un ample vêtement ottoman, je croyais que vous vouliez voir  » les Ombres « .

  – Ce ne serait pas de refus ! plaisante l’Anglais. Mais où pensez-vous trouver de l’ombre dans ce désert ?

  – C’est sérieux ! dit le muletier, froissé. On peut les voir le soir tout près d’ici … Près des ruines du château Franco Kastelli. C’est une ancienne forteresse vénitienne. Il y a plus de cent ans les Grecs et les Turcs ont combattu là, après bien d’autres … Un combat terrible, et depuis les Ombres reviennent chaque mois de mai .

  – Et que font-elles ces ombres ?

  – Elles se battent et beaucoup d’entre elles sont tuées ou blessées !

  – Je vois ! dit Guthrie en s’épongeant. Il est temps que vous preniez un peu de repos, mon cher Yami … à l’ombre, bien sûr !

Le soir au bivouac, dans une petite bergerie à mi-pente de l’Aspra_Vouna, une montagne de deux mille mètres, l’Anglais qui es accompagné de deux amis, regarde pensivement le soleil s’abîmer dans la mer. C’est l’heure indécise où tout ce qui paraît banal le jour se teinte d’étrangeté … Sur cette terre immémoriale surtout, où depuis le sombre roi Minos, coule le torrent de sang des guerres de conquête et des insurrections .

  – Et si ce ciel et ces paysages pouvaient refléter à travers le temps quelque chose de ces drames ? dit soudain Guthrie … Demain si vous le voulez, nous irons voir si on joue au théâtre d’ombres de Franco Kastelli ! …

Le lendemain matin les touristes se remettent en route avant le lever du soleil. En interrogeant encore leurs deux guides ils ont appris que les ombres se manifestaient aussi le matin parfois, et que certains en Crète les appellent, pour cette raison les « Drosoulites » ou « Hommes de la Rosée ». Guthrie, qui est ingénieur et qui en ces années trente a gardé quelque chose de l’esprit d’aventure des Anglais du XIXème siècle, espère bien dégourdir un peu ces lénifiantes journées de vacances. Quelle qu’en soit l’issue, pense-t-il, de retour à Londres, dans son club, cette course donnera bien la matière d’une anecdote … Ou qui sait, celle d’une déclaration à l’Académie des Sciences, à propos d’un phénomène dont il ne doute plus, depuis qu’on lui a parlé de rosée, qu’il est de nature météorologique, ou optique, que c’est une illusion, un mirage, mais qu’il sera le premier à observer avec le flegme et la rigueur d’un esprit fort …

Revoici la petite troupe sur la plage qui mène au château. Le jour n’est pas encore levé, mais une lueur vient de l’est, des lointaines côtes de Syrie. Yami pousse les mules au trot et crie:

  – Le château est là, au fond de ce petit golfe !

A cet endroit la plage est parfaitement plate, et on aperçoit à moins d’un kilomètre les pans de mur écroulés de la vieille forteresse avec sa tour ébréchées. Nos voyageurs se disent que la topographie très simple du lieu rendra toute supercherie impossible et que si, même, un phénomène quelconque devait se produire à l’intérieur des ruines, ils n’auraient aucune difficulté pour en voir la couleur du plus près …

Il s’asseyent dans le sable tiède et dégustent le café que Yami leur a versé d’une bouteille thermos. Puis avec un de ses deux compagnons, Guthrie s’avance d’une centaine de mètres vers la citadelle. Le troisième Anglais, resté en arrière, trouve que la nuit a été bien courte. Il se demande aussi ce qu’il est venu faire là et dans l’attente de l’improbable, se roule dans une couverture et allume sa pipe.
Yami qui finit de décharger les mules l’entend soudain appeler:

  – Hé ! … Hé là ! … Je les vois ! Les ombres viennent sur nous !

Il s’est dressé d’un bond et fait de grands signes à ses compagnons qui semblent, eux, n’avoir rien vu. Comme il continue de gesticuler, ils reviennent précipitamment sur leurs pas. Yami a prudemment entraîné ses mules vers la mer.

  – C’est inouï ! Je ne les vois plus maintenant ! … Mais je suis sûr de ne pas avoir rêvé !

A nouveau réuni les trois hommes scrutent intensément les ruines.

  – Ca y est ! Ils sont à nouveau là ! … Il faut s’accroupir pour les voir …

  – My god ! murmure Guthrie. C’est une véritable armée qui défile !

A trois cents mètres devant eux et venant de l’est, ils voient distinctement s’avancer une longue file d’hommes en armes.

  – Ce ne sont certainement pas les Grecs et les Turcs dont parlait Yami. On dirait plutôt des légionnaires romains ! dit Guthrie.

  – Ou alors des Perses ! Suggère un de ses compagnons.

 – Croyez-vous que nous risquions quelque chose ? demande anxieusement le plus jeune.

  – Certainement pas ! répond Guthrie. C’est sûrement un mirage … Voyez, quand on se lève, les jambes des  » Ombres  » semblent s’évaporer !

  – J’ai vu des tas de mirages en Afrique, mais jamais rien de pareil ! réplique le plus âgé. Regardez ! on distingue nettement leurs casques et leurs cottes de maille … et certains sont beaucoup plus grands que d’autres !

  – C’est curieux ! dit encore Guthrie. Il n’y a que des fantassins … Maintenant ils vont droit sur les ruines ! L’aube n’est pas loin … regardez ! On voit des lances qui scintillent … C’est vraiment fou ! Il faut absolument que j’aille voir ça de plus près. Yami ! …

Le guide crétois a rassemblé les mules qui s’agitent nerveusement.

  – Par la Sainte Panasia, partons ! crie-t-il. Les Ombres portent malheur !

  – Bon … je vais y aller à pied ! Essayez de ne pas me perdre de vue, dit Guthrie.

Ses compagnons veulent le retenir, mais l’ingénieur est déjà parti en courant. Cinq minutes se sont écoulées depuis le début de l’apparition et le petit groupe, resté sur le bord de mer, regarde pétrifié l’Anglais se porter vers la tête de la colonne qui se trouve maintenant à moins de cent mètres du château. Quelques secondes plus tard, les témoins le voient traverser la colonne et se diriger vers les hauteurs qui enserrent la forteresse du côté des montagnes.

Guthrie est à 400 mètres d’eux à présent, mais ses compagnons le voient toujours très nettement par transparence à travers la troupe fantastique, dont le défilé n’a été en rien perturbé quand l’Anglais s’y est ouvert un passage.

A travers la colonne toujours, ils le voient encore plusieurs fois agiter les bras, se rapprocher, s’éloigner et leur faire des signes pour faire comprendre qu’il voit aussi le phénomène du côté où il se trouve.

Un quart d’heure en tout s’est écoulé. Ceux qui contemplent, fascinés, l’incroyable spectacle, doivent à nouveau s’accroupir pour continuer à le voir. Déjà les jambes et les troncs des spectres sont redevenus invisibles … Bientôt ne subsiste des guerriers venus des ténèbres, qu’un reflet sur un glaive ou un bouclier. Ombres rendues à l’ombre, dissoutes comme la rosée au soleil levant …

« Nouvelles histoires extraordinaires. »  Louis Pauwels & Guy Breton, Albin Michel, 1982. (source : gavroche60)( l’avenir d’en dire davantage sur cette forêt à nos lecteurs. (source : sputniknews)

Mystères de la terre

Les Mirages

Tout le monde a observé, un jour, des "flaques" au loin sur l'autoroute en été. L'atmosphère dans laquelle nous vivons et que nous respirons est une source de phénomènes esthétiques spectaculaires.
Parmi ces manifestations, il y a les mirages...

LES MIRAGES

(Mirage chaud sur le Grand Lac Salé, Utah, États-Unis)

Le mirage (du latin miror, mirari : s'étonner, voir avec étonnement) est un phénomène optique dû à la déviation des faisceaux lumineux par des superpositions de couches d'air de températures différentes. La déviation de ces rayons donne alors l'impression que l'objet que l'on regarde est à un endroit autre que son réel emplacement, et peut déformer l'image observée. Ce n'est en rien une illusion d'optique qui est une déformation d'une image due à une interprétation erronée du cerveau. Un mirage n'est pas non plus une hallucination puisqu'il est possible de les photographier (l'image est donc réelle). Les images produites par un mirage sont par contre sujettes à interprétation : par exemple les mirages inférieurs ont souvent l'apparence d'étendues d'eau, les Fata Morgana peuvent ressembler à des châteaux, des plateaux, des montagnes ou des constructions plus complexes.

LES MIRAGES

(Mirage froid : Double soleil sur le Lac Supérieur.)

Il est possible de classer les mirages en 3 catégories : les mirages supérieurs, inférieurs et les Fata Morgana, mirages plus complexes composés de plusieurs images superposées l'une à l'autre.

Les premières observations de mirages semblent remonter à l'an -350, lorsqu'Aristote mentionne dans Meteorologica qu'il arrive que des promontoires paraissent anormalement grands dans certaines circonstances météorologiques et que le vent du sud-est fasse grossir les astres lors de leur coucher ou leur lever.
« C'est là aussi ce qui fait qu'en mer, les cimes des promontoires paraissent plus élevées, et que les dimensions de tous les objets augmentent quand souffle le vent du sud-est. C'est encore ce qui se produit pour les objets qui paraissent à travers des brouillards ; par exemple, le soleil et les étoiles, quand ils se lèvent ou qu'ils se couchent, semblent plus grand que quand ils sont au milieu du ciel. »
Aristote, Meteorologica traduit par J. Barthélemy Saint-Hilaire, A.Durand Libraire éditeur, 1863 

Ce passage fait partie d'un chapitre traitant de la réfraction de la lumière et de l'explication du phénomène d'arc-en-ciel. Il est fort probable que la déformation subie par les astres et l'agrandissement des « promontoires » soit dû à la réfraction de la lumière par l'air chaud porté par le sirocco, vent du sud-est qui est mentionné.
D'autres mentions sont faites, de gens disparaissant de vue à cause de l'air « densifié par la chaleur » (Agatharchide in Sur la mer Érythrée) ou du soleil, déformé et entouré de «flammèches» (Agatharchide ibid.), ou encore de formes indistinctes, immobiles ou mouvantes, assimilées à d'étranges créatures (Diodore de Sicile in Bibliothèque historique Tome 2).

 Dans l′Histoire naturelle de Pline l'ancien, une multitude de phénomènes physiques et astronomiques sont recensés dans le livre II, notamment la mention de Soleil multiples visibles le matin et le soir (Chapitre XXXII), et plus loin :
« Sous le troisième consulat de Marius les habitants d'Ameria et de Tudertum virent des armés célestes venir se heurter du levant et du couchant, et celles qui étaient du côté du couchant furent mises en déroute. On a vu plusieurs fois le ciel lui-même en feu ; cela n'est pas étonnant : ce sont les nuages qui s'enflamment dans une grande étendue. »
Pline l'ancien, Histoire naturelle traduit par Émile Littré, Firmin Didot et Cie, 1877
Ce genre d'apparitions d'armées dans les airs, qui s'affrontent puis se retirent, est en réalité une occurrence récurrente dans les récits anciens. Flavius Josèphe mentionne dans sa Guerre des juifs des armées apparues en l'air, la même chose est décrite dans le livre II, Chapitre VII des Macchabées, des apparitions d'armées de spectres invoquées par les Huns lors du règne de Caribert Ier, etc. Ces armées qui violemment s'affrontent pourraient très bien être des fata morgana, mirages tremblotants et scintillants qui apparaissent à l'horizon.
Tout au long de l'histoire les mirages sont mentionnés épisodiquement. Ainsi en 1799, Gaspard Monge consacre une partie de son récit de la campagne d’Égypte à discuter des mirages qu'il a pu observer dans le désert. Il décrit alors de manière qualitative et avec une approche assez juste le phénomène du mirage, c'est-à-dire non plus comme Aristote de la réfraction dans de l'air densifié par de la vapeur d'eau - mais comme un phénomène de réfraction dans de l'air densifié par la température, avec une réflexion totale faisant que les rayons suivent une courbe.
Dans le livre autobiographique de Ludovic Kennedy (en), Pursuit: The Chase and Sinking of the “Bismarck”, celui-ci décrit un incident qui aurait eu lieu vers le détroit du Danemark, en 1941, après le naufrage du Hood. Le Bismarck, poursuivi alors par les croiseurs anglais Norfolk et Suffolk, disparait dans le brouillard, hors de la vue des croiseurs. En quelques secondes, le bâtiment réapparait, croisant vers les bateaux anglais à grande vitesse. Les bateaux se séparèrent en urgence, anticipant une attaque imminente, et des observateurs des deux bateaux ne purent que constater avec étonnement la disparition soudaine du Bismarck, se fondant dans le brouillard. Les radars ayant enregistré sa position confirmèrent que le Bismarck n'avait pas dévié de sa course tout du long.

Le mirage inférieur ou mirage chaud est donc causé par le réchauffement des couches basses de l'air, ce qui a lieu très fréquemment dans les zones désertiques ou sur les routes chauffées par le soleil. Dans ces cas, l'air proche du sol peut atteindre des températures supérieures de près d'une dizaine de degrés aux températures des couches d'air plus élevées. Les rayons lumineux sont alors très courbés dans cette zone près du sol. On observe aussi très souvent un phénomène d'inversion de l'image : comme les rayons situés en haut de l'objet sont moins inclinés par rapport au gradient que les rayons du bas, ils subissent une réflexion totale plus bas et seront donc perçus en dessous des rayons du bas de l'objet. De ce fait, le mirage est sous l'objet et inversé par rapport à celui-ci.

Comme ce phénomène repose sur un échauffement important de l'air au niveau du sol, des turbulences ont tendance à apparaître et donneront une impression de distorsion de l'image. C'est ainsi que les mirages que l'on voit apparaître sur les routes ne donnent pas une réflexion parfaite du ciel, mais une image instable, comme une flaque d'eau. 

 La naissance d'un mirage supérieur dit « froid » survient lorsque l'air proche du sol est plus froid qu'en hauteur. Le gradient normal de l'atmosphère est négatif, indiquant une baisse de température avec l'altitude, ici le phénomène est inverse et l'air est refroidi au niveau du sol, créant un gradient positif : la température croit avec l'altitude sur une certaine distance. Ceci est le cas dans des lieux où la surface du sol est très froide (banquise, mer froide, sol gelé...) où ces couches d'air plus froid dites couches d'inversion apparaissent. L'image de l'objet peut être inversée ou non, parfois déformée par la convection de l'air, et sera au-dessus de l'objet réel.
Dans un mirage supérieur, les rayons lumineux issus de l'objet vont suivre une trajectoire ascendante et concave comme expliqué précédemment. Une singularité de ce type de mirages apparaît lorsque les rayons suivent la courbe de la Terre : un objet situé sous l'horizon peut alors être perçu au-dessus. Ainsi la Corse peut être vue de Nice alors que son point culminant le Monte Cinto ne pourrait être observé en principe que d'un point bien plus élevé. De même des bateaux au-delà de l'horizon peuvent apparaître au-dessus, déformés. Il est possible que les mirages aient été la cause de légendes telles que celles du Hollandais Volant.
Il est à noter que si le gradient de température est de 0,129 °C⋅m-1 les rayons lumineux seront suffisamment courbés par l'effet de mirage pour suivre la courbure de la terre tant que la couche d'inversion est présente.(source : wikipedia)

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