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Apparitions dans l'eau des rivières...

Des photos étranges

 Je photographie la surface de l'eau que ce soit d'une rivière, d'un torrent ou un tout petit ruisseau, je prends beaucoup de photos, une fois que je les ai téléchargées sur mon ordinateur, je cherche des formes humanoïdes ou animales..


 
Une belle madone au tons dorés, quand il y a du soleil sur l'eau, sa couleur prend des teintes jaunes dorées lumineuses. Sur cette photo le visage montre que le regard de la dame se dirige sur l'enfant.

Certaines photos toujours très floues, car l'eau est toujours en mouvement, représentent des visages et rares sont les formes qui représentent un être en entier. Toutefois, voici quelques apparitions d'Émanants qui étrangement ressemblent à un être humain, le plus souvent féminin, accompagné d'un enfant que la personne tient dans ses bras, ceci rappelle curieusement les madones, les vierges à l'enfant. Mon grand père sculptait des statuettes de vierge à l'enfant, ayant gardé toutes ses œuvres, le rapprochement est immédiat et flagrant sur certaines photos...

 
Les statuettes de Grand Père !


La première photo est l'original, sur la seconde j'ai tracé, grossièrement, ce que je devine pour aider ceux qui ont du mal à voir l'apparition.

 

 
D'autres photos suivent...


     

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Les pierres miraculeuses à travers le monde

Parfois surprenantes, parfois étranges, parfois insolites, mais toujours passionnantes...

https://emanants.blogspot.com/2020/07/les-pierres-miraculeuses-travers-le.html

La légende de la pierre de Coadry

« À Scaër, le jour de Pâques, on dit que les enfants ne cherchent plus des oeufs dans le jardin depuis longtemps, mais des pierres de Coadry », explique Pierrick Salaün, avec malice. C'est vrai, que la pierre de Coadry, autrement appelée staurotide, a détrôné l’œuf de Paques, ici, et est devenue la reine du salon des minéraux, depuis plus de vingt ans, à Scaër.

La pierre de Coadry, en forme de croix, est présente dans toutes les maisons de Scaër. Elle figure même sur le blason de la commune.
Pierre légendaire

Coadry est un village situé à 3 km de Scaër, à l'intersection des routes de Coray et de Châteauneuf-du-Faou. La légende commence à l'époque médiévale. Le comte de Trévalot affrontait alors son voisin ennemi le seigneur de Coat-Forn. Le comte annonce que, si le Christ lui donne la victoire, il fera bâtir sur ses terres une chapelle en son honneur. Le seigneur de Coat-Forn fut défait, et Coadry devint un haut lieu de pèlerinage.


Deux siècles plus tard, des miracles se produisirent à la fontaine sacrée et un vieux chant breton dit : « Jésus fit venir sur le fond de la fontaine des pierres brunes. » Parmi ces pierres, les unes portaient des croix, d'autres des clous, ou encore des couronnes. Les pèlerinages reprirent de plus belle, et tout le monde venait à Coadry pour y chercher des pierres miraculeuses.

Pierres de guérison

En 1794-1795, l'historien Jacques Cambry, dans Voyage dans le Finistère, écrivait à leur sujet : « À Coadry, on ramasse ces pierres en grande quantité pour ensuite les donner ou les vendre aux pèlerins et aux étrangers [...] tous les ménages en conservent comme préservatif, comme talisman, contre les naufrages et les chiens enragés ; on les croit propre à guérir les maux d'yeux ; on les met dans des sachets que l'on suspend au cou, on en porte dans les poches. » Un pouvoir « préservatif », comprendre « protecteur », qui a entretenu la légende de ces pierres.


La staurotide, un minéral bien particulier
(photo : facebook)
En fait, la staurotide, staurolite pour les Anglais, est un silicate alcalin composé d'aluminium et de fer. Sa formule est complexe. Les organisateurs du salon, Pierrick Salaün et ses collaborateurs, la décrivent ainsi : « La staurotide présente une macle par interpénétration, qui peut revêtir deux aspects différents. Si il y a interpénétration des deux cristaux à 90° : c'est la macle droite ou croix de Malte. Si l'interpénétration est à 60° : c'est la macle oblique ou en croix de Saint-André avec des angles proches de 60° et 120°. On voit même des macles de trois individus orientés à 60°. »

À Coadry et à Coray, la couleur des staurotides est généralement brun foncé, tandis que dans la région de Baud (Morbihan), la teinte est plutôt brun-rouge.

Le nom de staurotide a été proposé en 1792, mais celui de « croisette de Bretagne » reste le plus fréquent. En dehors des gisements bretons, on trouve la staurotide à Madagascar, au Brésil, au Nouveau-Mexique, dans le Tessin, en Suisse, et dans la presqu'île de Kola en Russie.

La pierre Toungouma ou Tunguma


Toungouma est une pierre sacrée que le peuple Azna, de confession Bori, utilise pour les jugements ou pour prédire les choses cachées. Cette pierre sacrée se trouve dans la brousse de Korgonno dans les alentours du site de Lougou, situé à quelques 350 km à l'est de Niameyvillage natal de la Sarraounia Mangou. la Saraounia est un guide spirituel.
 Ce site représente les plus anciens emplacements des habitants de l'Arewa. C'est un lieu de culte très important avec la présence de la Saraounia comme guide spirituel. Ce  site culturel des populations de l'Arewa à Zakuda, comporte une  pierre mythique de justice « Tunguma ».
La Saraounia représente un  principe primordial et religieux de son peuple. En effet, la première Reine Saraounia remonte à la nuit des temps.
La tradition parle de 15 Saraounia ayant régné à Lougou et la Saraounia  Aldjima Gado, l'actuelle depuis 23 ans,  a pu énumérer les noms des 12 reines Saraounia connues :
  1. Yarkasa
  2. Dafada,
  3. Gouzouri,
  4. Lalma,
  5. Dafaya,
  6. Annaou,
  7. Mangou,
  8. Taba,
  9. Konnaou,
  10. Intaya,
  11. Talokoyo,
  12. Aldjima Gado, l'actuelle reine.

Mystère autour d'une «pierre sacrée» en pays Guin

Torse nu avec des feuilles nouées autour du cou, un petit groupe d'adeptes de vaudou sort en courant d'une grande forêt, brandissant une petite pierre dite "sacrée". Visage fermé, le plus âgé, un sexagénaire, tient soigneusement cette pierre bleue en forme de souris d'ordinateur.

"Nous avons commencé les cérémonies il y a six mois. Et aujourd'hui c'est le clou, avec la sortie de la pierre sacrée", explique Nii Mantché, le grand prêtre de la forêt sacrée. "Je suis la seule personne à faire sortir cette pierre du fond de cette forêt", lance-t-il..

La scène se tient près d'Aného, deuxième ville du Togo, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Lomé, la capitale. Pour les Guins d'Aného, cette cérémonie annuelle d'Epé Ekpé ou Ekpessosso ("prise de la pierre sacrée", en langue mina) marque le début de la nouvelle année.

La pierre mystique fait alors le tour de la place publique, sous la surveillance de dignitaires vaudou et d'une dizaine de gendarmes, dans une ambiance de chants et de danses, pendant que des femmes adeptes de vaudou entrent en transe. Puis un grand dignitaire vaudou clame dans un micro: "La pierre est bleu turquoise. Les divinités sont en colère contre les prêtres et chefs traditionnels Guins. Elles les appellent à l'unité et à la réconciliation".

    "Le message annoncé par la pierre est clair. Nous avons offensé nos ancêtres à travers nos petites querelles. Nous devons nous asseoir rapidement autour d'une table et discuter ensemble pour ne plus revenir sur ces petits problèmes", estime Togbé Kombété, dignitaire Guin.

La pierre est bleu ou blanche selon les présages…

Omphalos, la pierre « nombril du monde »…

Selon la cosmogonie de la religion grecque antique, Zeus aurait lâché deux aigles des points extrêmes oriental et occidental du monde. Au point où ils se rencontrèrent, Zeus aurait laissé tomber l’omphalos, marquant ainsi le centre, le « nombril du monde ».

Cette légende a été interprétée par les astronomes comme faisant peut-être référence à la chute d’une météorite de forme conique, devenue « pierre sacrée » et présentée enveloppée d’un tissu, comme le montre la copie romaine présentée dans le Musée de Delphes. L’original disparu était en outre surmonté de deux aigles en or.

Selon la légende, l’omphalos serait une pierre substituée à Zeus nouveau-né, et avalée par Cronos.

Elle symbolise ainsi la naissance de Zeus et sa puissance. Si la pierre était enveloppée d’un tissage, c’est parce que dans la théogonie grecque, Cronos, ayant appris qu’un jour l’un de ses fils le détrônerait, exigea de sa femme Rhéa qu’elle lui livre chaque nouveau né, qu’il engloutissait aussitôt. Elle réussit à éviter ce sort à son sixième enfant en lui substituant une pierre enveloppée d’un linge. Plus tard, devenu adulte, Zeus, aidé de sa grand-mère Gaïa, força son père à dégorger la pierre et les enfants précédemment avalés, qui devinrent les dieux de l’Olympe.

Plusieurs omphalos furent érigés durant l'antiquité à travers le bassin méditerranéen mais le plus célèbre est celui de l’oracle de Delphes, directement placé dans l’adyton du temple oraculaire d’Apollon. La tradition situait sous l’omphalos la tombe du Python vaincu par Apollon.


Dol hareubang

Les Dol hareubangs, littéralement : grands-pères de pierre, sont des statues visibles sur l'île de Jeju-do, en Corée du Sud. Il s’agit d'antiques représentations de divinités : celles-ci protégeaient les habitants des démons et leur assuraient la fertilité. C'est l'un des points les plus connus du folklore local. Ils sont donc devenus un symbole utilisé pour les souvenirs vendus aux touristes.

Ces statues sont sculptées dans une roche basaltique et mesurent parfois jusqu'à trois mètres de haut. De forme oblongue, le Dol hareubang sera représenté avec deux mains décalées sur les côtés (l'une au-dessus de l'autre), un visage aux grands yeux, avec un large nez, plus ou moins souriant. Il arbore un chapeau en forme de champignon.

Pierres du Niton…

Les pierres du Niton sont deux rochers émergeant du lac Léman dans la rade de Genève (Suisse). Situés face au quai Gustave-Ador, il s'agit de blocs erratiques déposés par le glacier du Rhône lors de son retrait après la dernière glaciation. Le mot « Niton » serait dérivé de Neptune.

On constate que ces pierres sont très stables alors, en 1820, l'ingénieur Guillaume-Henri Dufour s'en sert pour fixer le niveau moyen du lac et appose une plaque graduée sur la grande pierre comme point de repère.

Par la suite Guillaume-Henri Dufour l'utilise comme point de référence lors de l'établissement de sa carte de la Suisse au 1:100 000 établie entre 1845 et 1864. De nos jours encore, cette pierre est utilisée comme horizon du système géodésique de référence altimétrique en Suisse.

Il semble, qu'à l'âge du bronze, ces deux pierres ont un rôle rituel et spirituel. Cette hypothèse est fondée par la présence d'un trou carré au sommet de la grande pierre et la découverte, en 1660, de deux haches de l'âge du bronze moyen (env. 1500-1200 av. notre ère). La présence de cupules est également attestée sans que l'on puisse obligatoirement les associer à une activité humaine.

Erathipa

Dans la mythologie aborigène, Erathipa est un rocher qui a la forme d'une femme enceinte. À l'intérieur d'Erathipa se trouvent l'âme d'enfants morts qui peuvent se réincarner dans le ventre de jeunes femmes fertiles. Ceci n'était connu que des plus importants personnages parmi les anciens aborigènes. Cette roche est également connue sous le nom de Chockolia.

Cette pierre de fertilité possède une ouverture sur un des côté. Les âmes des enfants morts attendent qu'une femme passe à proximité pour pouvoir se réincarner en elles. Quand des femmes passent à proximité mais ne désirent pas d'enfant, elles se font passer pour des femmes âgées et marchent en s'appuyant sur un bâton et en criant "Ne venez pas à moi, je suis une vieille femme !".

Ceci indique la croyance selon laquelle certaines pierres ont le pouvoir de rendre fertile une femme stérile, soit du fait des esprits des ancêtres qui demeurent à l'intérieur, soit à cause de leur forme ou de leur origine.

Les Shiva Lingams… des pierres connectées




Les pierres de Sankara sont inspirées des Shiva Lingams, des pierres cylindriques permettant de combattre le mal. Selon les croyances hindoues, Sankara était un prêtre à qui le dieu Shiva confia cinq pierres aux vertus magiques. Ces pierres représentent à la fois Shiva, sa puissance créatrice et l'union de l'esprit et de la matière. Elles sont vénérées dans tous les temples d'Inde.

Les faits: Les Shiva Lingams se présentent sous la forme de colonnes de pierre reposant sur un socle circulaire, en pierre lui aussi. Des figures sont parfois gravées sur les parois. Évidemment, les propriétés magiques prêtées aux pierres dépendent des croyances de chacun.

Les lingams, ou Shiva lingams sont des pierres qui proviennent de la rivière Narmada, située dans la montagne du Mandhata, un des 7 lieux sacrés de pèlerinage hindou, au Centre Ouest de l'Inde.

Les lingams sont choisis pour leur forme et leur vibration. Leur diversité et leur singularité sont remarquables : Alchimie de matière minérale, de couleurs, de formes graphiques harmonieuses et insolites. Les Lingams sont d’une beauté saisissante.

Le gouvernement Indien est en train de construire un barrage hydroélectrique sur la rivière Narmada. D’ici quelques années les Lingams seront recouverts par plus de 30 mètres d’eau !

La pierre noire

La pierre noire de la kaaba à la Mecque, dans la croyance musulmane cette pierre noire provient du paradis, c'est l'archange Gabriel qui la ramena, elle date de l'époque d’Adam et Ève, elle était blanche à l'origine, mais noircie par les péchés des humains.

Elle fut placée intacte dans le mur de la Kaaba par le prophète Mahomet en 605, cinq ans avant sa première révélation. Elle s'est depuis cassée en plusieurs fragments qui ont été cimentés dans un cadre en argent dans le flanc de la Kaaba. Son apparence est celle d'une roche noire avec des teintes rougeâtres d’environ 30 cm de diamètre dont la surface a été polie par les mains de millions de pèlerins.

Selon la tradition islamique, elle serait tombée du ciel pour indiquer à Adam et Ève où construire un autel. Bien qu'elle ait souvent été décrite comme une météorite, son origine reste inconnue.

La tradition islamique raconte que c'est Gabriel qui l'a apportée du ciel à Abraham pour qu'elle soit placée dans le temple, à la même place qu'aujourd'hui.

Pierre sacrée du peuple Tehuelche


Après plusieurs mois d'exploration, un groupe de chercheurs dirigés par le paléontologue et anthropologue argentin Rodolfo Casamiquela, découvre en Patagonie sur l'immense plateau de Somuncura d'environ 250 km² (aussi grand que la superficie de la ville de Buenos Aires) une pierre sacrée que les indiens Tehuelches avaient nommé " La Vieille ", pierre d'origine volcanique très ancienne mesurant 1.30 mètre de haut.

Cet endroit symbolise plusieurs milliers d'années de culture et de mythologie du peuple tehuelche. Ils ont pu localiser précisément l'endroit grâce aux notes du naturaliste Georges Claraz, qui avait découvert cette pierre lors de ses recherches en 1865 en Patagonie septentrionale.

La pierre Tjuringa



Une pierre sacrée aborigène, que la tradition impose de soustraire au regard des femmes, a été retirée d'une vente aux enchères en Grande-Bretagne après les vives protestations de l'Australie, a indiqué la maison d'enchères Canterbury Auction Galleries.

La pierre "Tjuringa", ovale, plate et ornée de cercles et demi-cercles gravés, était mise à l'encan par une Britannique qui l'avait reçue en cadeau d'anniversaire à la fin des années 1950 à Sydney.

Mais la maison d'enchères Canterbury Auction Galleries, qui l'estimait à plus de 6.000 euros, a décidé d'annuler la vente après l'intervention de l'ambassade d'Australie à Londres et d'experts en patrimoine culturel.

"Ma vendeuse et moi-même ne voulons offenser personne dans la communauté aborigène (...). Nous retirons (la pierre) de la vente", a déclaré le directeur de la maison, Tony Pratt, à la chaîne australienne ABC.
Les spécialistes de la culture aborigène s'étaient élevés contre la vente en faisant valoir que ces artefacts ont une valeur sacrée telle pour les Arrernte (ou Arunta), tribu du centre désertique de l'Australie, que les musées australiens refusent de les exposer.

La pierre, qui mesure 27,7 centimètres sur 15,2, avait été offerte à sa propriétaire par l'écrivain et anthropologue australien Archer Russell, en 1959 à Sydney.

Mais pour Bernice Murphy, la directrice nationale des Musées d'Australie, offrir cet objet sacré à une femme blanche et étrangère témoigne de l'ignorance ou de l'indifférence d'Archer Russell envers les coutumes aborigènes. "C'est le plus grande sacrilège qu'on puisse commettre", a-t-elle déclaré.

Il en existe encore des centaines partout dans le monde, en Égypte, chez les Mayas, en Inde etc…N'hésitez pas à placer vos trouvailles en commentaires... (source : theriansotherkins)

Le mystérieux peuple siffleur d'Indonésie

 Une race inter-dimensionnelle, des entités fantomatiques...

 Au plus profond des jungles de la péninsule malaise et à Bornéo et en Indonésie, on dit depuis longtemps qu'un clan d'êtres surnaturels habite dans les forêts...




Les forêts ont toujours eu une emprise et un attrait sur l'humanité depuis des siècles. Les bois ont joué un rôle important dans d'innombrables mythes, légendes et contes à travers presque tous les coins de la terre, abritant des mystères et des secrets qui nous ont toujours tenus en haleine. Ce sont des lieux de mythe, de magie et de monstres, les endroits riches en histoires de mystérieux esprits de la forêt sont les terres de Malaisie, de Bornéo et d'Indonésie, où l'on a longtemps dit qu'il existait une race inter-dimensionnelle, entités fantomatiques...

Au plus profond des jungles de la péninsule malaise et à Bornéo et en Indonésie, on dit depuis longtemps qu'un clan d'êtres surnaturels habite dans les forêts aux noms variés : « Le peuple caché », « Le peuple de la lumière » et « Le peuple siffleur ». Les Malais indigènes les appellent les Orang Bunian , qui vient du mot bunyi, signifiant "son". Le nom vient de leur caractéristique à émettre des sons, étant donnés qu'ils sont souvent entendus mais pas vus, leur présence connue est celui d'un bruit de sifflement étrange, ou parfois de cris ou de chants mystérieux qui résonnent à travers la forêt. On les trouve dans les contes des Malaisiens, ainsi que dans le folklore brunéien et indonésien, et certains témoignent les avoir vus, ils sont généralement décrits comme des humanoïdes fantomatiques pâles, minces et souvent incroyablement beaux, leurs visages sont longilignes et fins, avec des oreilles pointues, et ils sont vêtus d'habits traditionnels, une sorte de ressemblance avec les légendes des elfes.



Les Orang Bunian sont souvent dotés de pouvoirs surnaturels, tels que la téléportation, la possibilité de voler dans les airs, la télépathie ou lire dans les pensées des autres, il est dit qu'ils sont généralement invisibles pour tous, sauf pour ceux qui ont une sorte de vue ou de sens spirituel. Ils vivent soi-disant dans les arbres des jungles les plus inexplorées et des hautes montagnes, dormant sur des plates-formes suspendues en bois et accessibles par des cordes et des échelles. Leur société a un ordre social royal très spécifique, avec des rois et des reines, princes et princesses, jusqu'aux paysans, et on dit qu'ils vivent entre notre dimension et une autre, une présence très éthérée entre deux mondes .

Ils sont pour la plupart considérés comme indifférents aux affaires des humains, mais peuvent être assez hostiles si leur territoire éloigné est découvert et envahi, des rituels et des offrandes sont célébrés pour les apaiser. Lorsque quelqu'un se perd ou disparaît dans la nature, on dit souvent que c'est à cause des Orang Bunian vengeurs, leur sifflement spectral étant probablement la dernière chose que ces gens aient jamais entendue. Inversement, ils sont également connus pour aider les personnes perdues, ou même pour tomber amoureux et se marier avec des humains, même pour avoir des bébés supposés être invisibles. Ils permettront aussi parfois d'accéder à de grands trésors cachés s'ils sont apaisés et satisfaits par ceux qui le demandent, bien que quiconque essaie de voler ces trésors soit automatiquement menacé et très mal en point.

Tout cela peut ressembler à du folklore et à une légende pure, mais pour les peuples indigènes de ces régions, ces créatures sont très réelles et il existe de nombreux rapports d'observations et de rencontres avec ces entités mystérieuses. Un témoin sur le site Hungzai raconte une rencontre que son grand-père a eu avec les Orang Bunian dans les années 1970. Le grand-père venait d'acheter une plantation juste au sud du lac Toba, sur l'île indonésienne de Sumatra, et d'étranges phénomènes ont commencé peu de temps après son installation, un contact avec le monde des Orang Bunian en serait à l'origine, et le commentateur dit :

    Il a noté qu'il y avait une sorte de réunion de célébration ou de prière tous les mercredis soir juste en face de chez lui. Bien qu'il n'ait vu personne, il a conclu que ce devait être le cas, car précisément à six heures et demie, il a entendu le bruit de tambours métalliques. Ce son a duré environ une demi-heure ou une heure, puis s'est arrêté aussi soudainement qu'il avait commencé. Quand il a demandé à son aide ménagère ce qui se passait là-bas, elle a simplement haussé les épaules et n'a pas répondu. Il pensait qu'il était impoli ou inapproprié de poser ce genre de questions, et ne prit plus la peine de l'interroger à ce sujet.
    

    Au fur et à mesure qu'il apprenait à mieux connaître la plantation, il a fait quelques recherches pour expliquer ces bruits de tambours mystérieux. Il savait qu'il n'y avait pas de maisons ou de bâtiments dans la vallée devant sa maison. Sur la colline au-delà de la vallée également, il n'y avait pas de maisons ou d'autres bâtiments. Pourtant, tous les mercredis, les tambours semblaient venir d'un endroit très proche, presque venant de la vallée ! Enfin, avec le plus de tact possible, il a demandé à certains de ses assistants quel était ce son et d'où il venait. Ils lui ont juste souri et ont dit : « Itu orang Bunian » (c'est le peuple Bunian). Il ne voulait pas avoir l'air idiot en leur demandant ce qu'étaient les Bunian, alors il a simplement dit : « Oh » et a hoché la tête en signe d'accord.

    

    Il y avait là un assistant (Jamal) qui était particulièrement proche de lui. Mon grand-père lui a demandé en confidence ce qu'était ces Bunian. Jamal a répondu qu'ils étaient des personnes invisibles, un peu similaires aux gnomes et aux fées du folklore occidental. Ils aimaient vivre près des humains et se liaient parfois d'amitié avec certains d'entre eux. Il y avait des histoires sur la façon dont certains hommes humains ont épousé des femmes Bunian et ont continué à être accepté dans la communauté Bunian. Ils sont cependant devenus invisibles aux autres humains dès qu'ils sont entrés dans la communauté de Bunian. Les humains pourraient demander de l'aide aux Bunians. Si une personne organisait un festin et n'avait pas assez de couverts pour l'occasion, des assiettes pouvaient être empruntées au peuple Bunian. Il faut cependant faire très attention à ce qu'aucune assiette ne soit cassée.

(source photo : boombastis )

    Il a demandé à Jamal comment il pouvait prouver que les bruits de tambour était fait par les Orang Bunian. Il m'a répondu qu'un mercredi, deux autres assistants étaient déterminé à découvrir une fois pour toutes d'où provenait le son. Armés de torches et de longs couteaux, ils se sont mis à chercher la source du son dès qu'il a commencé. Ils descendirent tout le chemin dans la vallée et remontèrent assez loin sur la colline de l'autre côté, et le son semblait toujours provenir d'une courte distance devant eux. Comme il faisait déjà sombre à ce moment-là, ils ont abandonné leur quête et se sont dépêchés de rentrer chez eux. Nous pouvons en savoir plus sur « orang bunian » et en savoir plus sur ces gens. Je suis convaincu qu'ils existent, car j'ai entendu leurs histoires partout et comment feu mon grand-père m'a raconté la sienne.

Dans un autre récit de Nature Lover , le témoin dit que son expérience s'est produite alors qu'il n'était qu'un bébé, lorsqu'un jour il avait disparu de sa chambre, ses vêtements soigneusement pliés sur le bord du lit. Ses parents l'ont alors cherché partout mais ne l'ont trouvé nulle part, ce qui les a amenés à prévenir les autorités. Il dit de ses expériences et des Orang Bunian en général :

    Ma mère pleurait. Elle avait perdu son premier fils. Puis, au crépuscule, alors que ma mère faisait ses prières, une silhouette humaine s'est approchée d'elle. Avec courage, elle a écouté ce que le personnage disait. "Reprenez votre bébé. Il ne convient pas… il y a une tache de naissance sur sa cuisse gauche… » La silhouette disparut avant qu'elle ne puisse demander où était le bébé. Elle a couru dans la chambre et j'étais là, dormant paisiblement sur le lit, comme si rien ne s'était passé !

         Selon ma mère, la même chose est arrivée au frère de mon grand-père il y a très longtemps. Il a également disparu comme par miracle, enlevé par un orang bunian. Sa famille a maintenu des relations étroites avec lui lorsqu'il était dans le monde orang bunian. Ils obtenaient son aide chaque fois que quelqu'un tombait malade. Ils empruntaient des assiettes et d'autres ustensiles de cuisine chaque fois qu'une fête avait lieu. Chaque fois que vous empruntez quelque chose à ces orang bunian, la règle est de tout leur rendre, que ce soit intacte et sans morceaux cassés. Si les choses ne sont pas retournées, le service s'arrête.

    

Il n'a jamais été retrouvé et nous avons perdu contact avec lui après de nombreuses années de sa disparition. Beaucoup pensent que les orang bunians sont des djinns. La population des Djinns est bien plus que la nôtre. Certains sont bons et certains peuvent être méchants, tout comme nous, les humains. Dans les années 80, il y a des histoires de personnes voyant de belles filles bunian se promener dans la ville de Chukai la nuit. Au début, personne ne les a dérangés et ils continuent donc à marcher dans la ville. Puis, vint un groupe d'adolescents chahuteurs. ils sifflaient et dérangeaient les filles et depuis lors, elles ne sont plus jamais réapparues. Une fois, alors que Syafiq et moi étions chez nous depuis Penang, j'ai vu une dame en robe longue blanche près d'un pont quelque part à Temerloh. Que faisait-elle seule au milieu de la nuit ? J'ai discrètement parlé d'elle à Syafiq. Il était tout d'un coup très calme. il avait peur peut-être. J'ai continué à conduire sans qu'il nous arrive quoi que ce soit de mal.

Il existe également de nombreuses disparitions mystérieuses attribuées aux actes des Orang Bunian, ces entités utilisant leurs pouvoirs mystiques pour confondre, brouiller ou même kidnapper les imprudents. Un de ces cas est celui de Mohd Khairi Abdul Ghani, 15 ans, qui a disparu lors d'une randonnée à un endroit appelé Gunung Tebu, à Terengganu, en Malaisie. Pendant cinq jours, des équipes de recherche et de sauvetage ont parcouru la zone avec des avions et des chiens renifleurs pour le retrouver mais sans succès, jusqu'à ce qu'un jour, il se présente de nulle part, ne portant rien d'autre qu'une serviette, assis, regardant une rivière dans un état second. Il expliquait ensuite qu'il avait vu des chercheurs passer à côté de lui, il s'était manifesté, les avait appelés, mais personne ne pouvait l'entendre ou le voir, il ne pouvait rien faire. Les habitants croyaient vraiment que les Orang Bunian l'avaient kidnappé.

En 1979, il y a eu le cas d'un fermier disparu nommé Azmi Ahmad, alors âgé de 28 ans, à Sungai Petani, en Malaisie. Il s'est apparemment réveillé un soir pour dire à sa femme qu'il allait sortir se baigner dans la rivière. Comme il ne revenait pas pendant un certain temps, sa femme et ses voisins sont allés le chercher et ont trouvé ses vêtements soigneusement pliés au bord de la rivière, mais aucun signe du fermier. Certains chamans locaux, appelés bomoh, ont été amenés pour aider aux efforts, et ils ont chanté et fait des prières sans résultat. Azmi est pourtant revenu, errant le lendemain dans un état second, racontant l'histoire d'avoir été amené sur une colline magique par les Orang Bunian. En fait, il est devenu obsédé par le fait de retrouver cet endroit, et sa famille a dû l'implorer activement de ne plus sortir à leur recherche.

Ces entités utilisent apparement la musique et le chant pour attirer les gens sans méfiance sur des chemins dont ils ne reviendront jamais, accueillant ces pauvres âmes dans une autre dimension dans laquelle elles deviendront invisibles et disparaîtront de la réalité telle que nous la connaissons. Il y a eu des récits de personnes qui ont vécu cela par elles-mêmes, seulement pour réussir à se libérer du sort et survivre pour raconter l'histoire. Un randonneur chevronné du nom de Seelan Govindan était à Selangor, en Malaisie, avec un nouveau randonneur lorsqu'il a entendu cette musique séduisante à travers les arbres, et raconte son expérience avec ceci :

    C'était un air tellement génial et doux et j'étais sûr que ce n'était pas un oiseau ou un animal. Pourtant, il ne s'est rien passé. Mais la musique était très attrayante, et elle semblait se rapprocher. Dans mon cœur, j'ai récité une prière en silence car je devais me concentrer sur mon retour à la maison en toute sécurité. Après cela, et dès que je me suis dirigé vers la musique, tout s'est arrêté et est revenu normal.

Dans un autre exemple, le randonneur et journaliste AR Amiruddin escaladait le Gunung Yong Belar de 2 181 m de haut dans les Cameron Highlands, à Pahang, lorsqu'il est tombé sous le charme de ces mystérieux esprits. Il dit:

    En descendant seul, je me suis retrouvé à tourner en rond. Il y avait comme un cercle qui était entouré de plantes à fleurs dans lequel je ne voyais pas d'autre chemin pour sortir. Mon esprit était vide. J'ai perdu la notion du temps et j'ai été pris au piège. Il y avait un silence absolu et l'atmosphère était tranquille. Juste à ce moment-là, deux des membres de notre équipe sont descendus. Nous étions sur un voyage de cinq jours – trois jours de montée et deux jours de descente.


         Ils m'ont demandé ce que je faisais. J'ai eu l'audace de leur dire de me suivre. Ils savaient que quelque chose n'allait pas : mon visage était pâle, ma voix n'était pas normale et mon corps semblait disparaître. Ils m'ont traîné par les mains hors du cercle. Aucun de nous n'a parlé pendant les 90 minutes. Arrivés à notre base, ils racontèrent ce qui s'était passé. Que Dieu me bénisse, je m'étais échappé des griffes de ces esprits. Au cours de cette sortie particulière, une alpiniste a vu un magnifique lac alors qu'aucun de nous ne l'avait vu. Une autre randonneuse avait l'impression que quelqu'un la suivait. Elle entendit des pas mais quand elle se retourna, il n'y avait personne. Étrange mais vrai. Je crois en ces événements parce que je suis passé par ce passage mystérieux.

C'est très intéressant, car cela reflète certains aspects d'autres disparitions dans d'autres régions du monde qui suivent le même schéma, et suggère qu'une énergie spirituelle attire les gens. Y a-t-il un lien ? Qu'est ce que c'est? Autant les contes des Orang Bunian peuvent sembler être un mythe et un folklore, autant il est clair que les habitants de ces régions y croient vraiment, et les observations et les rencontres se poursuivent. Quelles sont ces choses? Sont-ils des fantômes, des esprits, une civilisation perdue, des êtres magiques, des voyageurs interdimensionnels ou de simples contes de fées ? Quoi que vous en pensiez, les histoires des Orang Bunian continuent, et le feront peut-être toujours. (source : mysteriousuniverse )

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