- Les lueurs célestes
- Extraterrestres, ils sont peut-être parmi nous depuis des millénaires...
Depuis
que l'homme sait dessiner, écrire et communiquer, il parle de choses
étranges dans le ciel, de personnes pas comme les autres. Qui peut
s’avancer vers vous et affirmer avoir vu voler un objet à une vitesse
folle ou des êtres étranges en descendre ? Certainement pas tout ce en
quoi vous croyez ni tout ce qui a construit ce que vous êtes
aujourd'hui. Ces personnes, catégorisées de façon systématique comme des
dérangés mentaux, marginaux ou illuminés, verront que toutes
affirmations, révélations ou découverte dans ce sens seront étouffées
dans l’œuf. D'abord par les croyances populaires et bien plus tard par
les états et les religions. Idée saugrenue ou effrayante, il a toujours
été très difficile de faire entendre sa voix sur ces sujets voire très
dangereux à certaines époques. (...)
Difficile
de ne pas mélanger ovnis et religions quand l'on sait que dans les deux
"camps ", dans les 2 cas, il s'agit d'une croyance. Difficile même de
ne pas comprendre tout ce qui les oppose et les réunit à la fois. L'un
vénère un ou plusieurs dieux (religion monothéiste ou plurielle) et
l'autre ne vénère pas, ne fait pas de dons ou d'offrandes ni ne récite
de textes mais croit en une vie extraterrestre déjà présente sur Terre
ou ailleurs dans l’univers. J'aime mettre ainsi ces deux entités dos à
dos car de cette façon l'on s'aperçoit qu'il devient impossible de se
moquer de l'un ou de l'autre. De dire que l'ufologue est un fou et le
religieux un saint... ou le contraire. Ils n'ont au final, pas plus de
preuves que cela ni l'un ni l'autre (on va le vérifier tout au long de
ce livre) et tellement de points communs également. Ils croient tous les
deux en quelque chose d'autre, que ce soit sous leurs pieds ou sous
leurs yeux. Au final, ce n’est que l’approche qui est différente, car le
film est le même, ce sont les acteurs qui changent. Toutes les
religions (ou presque) possèdent un seul « Dieu », on parle de religion «
Monothéiste » une seule et même divinité, mais laquelle ? Et c’est là
que cela devient intéressant car ce n’est pas la même selon le pays ou
la culture. Ainsi chez les Indiens, elle possède plusieurs bras et une
trompe d’éléphant, chez les Bouddhistes (quoique pas considéré comme une
religion car il n’y est question ni de dieu ni de nature divine,
Bouddha ayant existé) il devient légèrement obèse. Les arabes eux
réfutent l’idée d’en donner une image et les chrétiens, le voient avec
une barbe blanche tel le père Noël mais même là, ils s'opposent depuis
le 16e siècle. Faut-il se contenter de penser que les religions ont
toujours une forme institutionnelle avec un clergé, des pasteurs, des
imams, des moines ou des gourous, ou considérer aussi comme de la
religion les pratiques de développement personnel ? (...)
Dans
l’Ancien Testament, Eli raconte qu’il a été enlevé par un chariot de
feu, brillant d’un feu ardent. On se rapporte aisément à une navette qui
enlève les humains tout comme c’est encore le cas aujourd’hui mais qui
ne fait plus l’objet d’un livre sacré. Le texte complet est d’ailleurs
très semblable aux récits contemporains mais avec les systèmes de
référence de l’époque. Un chariot = un ovni. 500 ans AVJC, la vision
d’Ezechiel (1 :15-16) disait : « J’étais en exil avec mes frères à
Babylone, près du fleuve Kebar, quand le ciel s’est ouvert. Un vent
violent est venu du nord avec une grande nuée et une gerbe de feu. Tout
autour, une lumière rayonnait. Un éclat étincelant sortait du milieu du
feu. Au centre, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur
aspect était proche de celui des hommes. Chacun d’eux avait quatre
visages et quatre ailes. (…) Ils étincelaient comme du bronze poli…(..)
Les roues volantes qui tournaient et volaient sous ses yeux (1 :18)
d’une circonférence et hauteur effrayante. (1 :24) : J’entendais le
bruit de leurs ailes quand ils marchaient… Il avait vu la même chose que
les personnes d’aujourd’hui, ces vaisseaux sont les mêmes mais à cette
époque, à part les oiseaux, il n’y avait rien dans le ciel et rien qui
bougeait sans être vivant. Les auteurs antiques de la Bible semblaient à
l’aise avec l’idée que d’autres êtres intelligents puissent exister.
(...)
(Arent de Gelder -1710)
Il
ne faut pas du tout s'alarmer ou au contraire rire de ces chercheurs et
scientifiques qui attendent impatiemment un signal, c’est encore une
question de temps / distance. Rappelons qu’au mois d'août 1856, l'homme
de Néandertal est découvert de façon fortuite et qu’en 1860, la
publication des travaux de Boucher de Perthes montre que l'homme «
antédiluvien » a côtoyé des animaux disparus, ce qui sera confirmé en
1864. De la même façon, la radioastronomie n’existant que depuis 1930,
les programmes de recherche de vie extraterrestre, à l'image de ces
découvertes, sont encore plus récents, cela signifie que le temps passé
par l’espèce humaine à rechercher de possibles civilisations
extraterrestres est encore très court si on le compare à la durée
d’existence des civilisations telles que nous les connaissons. Il ne
faut pas exclure le fait que pour entendre une civilisation tant
attendue, cela implique notamment que ladite civilisation extraterrestre
émettrice du signal dispose de technologies au moins similaires sinon
supérieure. En effet, elle peut être aussi une civilisation moins
avancée ou à l’inverse, comme à l’évidence, plus avancées
technologiquement que nous ne le sommes et utilisent peutêtre des
technologies dépassant nos connaissances actuelles. Le minitel n'est pas
compatible avec internet et ce sont pourtant deux moyens de
communication. Au vu des visites reçues, des déplacements d’ovnis
constatés, c’est même plus que probable. (...)
La désinformation
elle, est définie en 1949 dans les dictionnaires de langue russe par la
phrase « Action d’induire en erreur au moyen d’informations mensongères
», l’exemple donné étant : « la désinformation de l’opinion publique
dans les pays capitalistes » Cette première étape de la construction
d’un discours qui manipule par la peur est liée au contexte
socio-économique d’un pays ou d’une réalité géographique en partage
entre l’énonciateur et le destinataire. Le partage explique d’ailleurs
que cette première phase ne soit pas nécessairement être énoncée de
manière explicite. Les informations qui constituent la source du
désordre peuvent dès lors être considérées comme des présupposés
puisque, sans être ouvertement posées, elles sont automatiquement
entraînées dans la formulation de l’énoncé. Il arrive également très
souvent que la source du mal soit désignée de façon floue : le coupable
ne doit pas être parfaitement identifié, de manière à laisser planer
l’impression qu’il n’est pas visible et conduit ses affaires en
sous-main. Donner beaucoup d’informations, expliquer, apparaitre
transparent est le plus habile et plus invisible exercice de
désinformation. À l’inverse, comme le manque d’information faisait
naître des rumeurs, il appartenait aux états de démentir les bruits qui
pouvaient nuire à la réputation du pays. Nous avons tendance à croire
que ce qui est présent sur notre journal ou notre télévision est
représentatif de la réalité et reflète une pensée majoritaire. Mais si
tout est aussi subjectif et qu’on me montre uniquement ce que l’on aime,
nous pourrions nous contenter de prendre les informations comme elles
viennent, sans jamais les remettre en question. De toute façon, à quoi
bon être sceptique face à une information qui m’arrange ?
Il
y aura de nombreuses apparitions d’objets volants dans les peintures du
15ème siècle et une influence de la Bible est peu probable 1500 ans
après. L’art pictural de cette période reflète éminemment une influence
religieuse. L’artiste exprime ici une dualité entre ce qui a été vu (par
lui ou quelqu’un d’autre) et ce qu’il a appris toute sa vie. Il y en a
énormément et je ne vais en retenir que quelque unes, comme «
L’Annonciation par Saint Emidus », peinte en 1486 par l’artiste italien
Carlo Crivelli, montrant la Vierge Marie avant d’être informée de la
naissance de Jésus. Sur cette peinture, nous pouvons clairement voir un
faisceau de lumière émise par un objet céleste de forme ronde volant
vers la Vierge Marie. Japon - Roue Flamboyante - 900 Une illustration
dépeint l'observation d'une roue de flamboyante rapportée en l'an 900 au
Japon. Arabie - Prodigiorum Ac Ostentorum Chronicon - 1557 Extrait du "
Prodigiorum Ac Ostentorum Chronicon " par le Suisse Conrad Lycosthenes
(1518-1561). Le dessin décrit la vision d'un ovni en Arabie en 1479.
L'ouvrage est conservé à l'Australian Museum Research Library. « Le
miracle de la neige », de Masolino da Panicale vers 1447 est une œuvre
qui retranscrit sa vision en référence à la légende des chutes de neige
qui s’est produite lors d'une journée chaude d’été au 4ème siècle. La
peinture représente Jésus et Marie censés observer sur un nuage, la
scène d'un événement extraordinaire d'une « chute de neige ». Outre
l’interprétation que ce nuage pourrait être une ouverture céleste du
ciel en direction de la terre, il apparait évident que les nombreux «
autres nuages » en forme de disque ressemblent à s’y méprendre à une
importante activité d'ovnis.
Ce qui est en revanche plus affirmé
et vérifié, c’est cette importante vague d’observations de soucoupes
au-dessus de la France à l’automne 1954 qui surprend même les enquêteurs
américains en raison du nombre de récits d’atterrissages évoqués par la
presse. L’astronome J. Allen Hynek, consultant pour l’US Air Force
entre 1948 et 1969, viendra même en France en 1958 rencontrer Aimé
Michel, l’un des plus célèbres spécialistes français des ovnis, pour
vérifier si ces histoires sont une réalité.
Quand Paris Match
publie un article sur une observation à proximité de l'aéroport d'Orly,
(Jacques Le Bailly, Daniel Camus, « Les soucoupes volantes font un
retour dans le ciel », Paris Match, no 362, 17 mars 1956, p. 68-7.) Dans
la nuit du 18 au 19 février 1956, le nouveau directeur adjoint du
renseignement scientifique de la CIA dénigre la presse française alors
que l'intérêt que porte la France aux ovnis est suivi de près.
L’événement se produit dans la nuit du 17 au 18 février 1956. Un écho
attire l’attention des aiguilleurs du ciel de l’aéroport d'Orly, près de
Paris. Un objet, deux fois plus imposant que les plus grands avions en
service à cette époque, apparaît sur le radar de contrôle aérien. Les
techniciens observent sa trajectoire. L’ovni vole à une vitesse
supersonique, aux alentours de 2 500 km/h, avant de s’immobiliser
au-dessus de l’aéroport pendant quatre heures.
A-t-on retrouvé la Chambre d’ambre, trésor des tsars de Russie ? Reconstitution de la Chambre d’ambre au palais Catherine à Pouchkine (anc...